Karaté : Paris, cadre exceptionnel de l’Open de France

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Du 21 au 23 janvier, le Stade Pierre de Coubertin accueille l’Open de France, où vont se réunir les meilleurs karatékas français. Un moment majeur de la saison pour les adeptes de la discipline.

Après l’escrime le week-end dernier, le Stade Pierre de Coubertin va désormais accueillir le karaté. Une discipline qui a bénéficié d’un immense coup de projecteur l’été dernier avec le sacre de son champion Steven Da Costa aux derniers Jeux Olympiques de Tokyo.

Trois jours de fête et de compétitions

Malgré les conditions sanitaires particulières, près de 2 000 personnes sont attendues chaque jour dès ce vendredi. La Fédération Française de Karaté a donc prévu un planning conséquent pour satisfaire ses adeptes. Trois jours de compétition au total, avec deux jours d’éliminatoires le vendredi et le samedi, avant une dernière journée de matchs aux médailles. Le bronze le dimanche matin et l’argent ou l’or l’après-midi seront au programme. Un format classique de compétition donc, avec le kata, l’impressionnant enchainement de mouvements techniques et codifiés mimant un combat, et surtout les combats, regroupant toutes les catégories féminines et masculines.

L’occasion de fêter le karaté en France

La réussite de cet événement est aussi le moyen pour la Fédération ne pas se laisser abattre après les annonces du Comité Olympique en vue des JO de Paris 2024. En effet, ce dernier a confirmé que le karaté ne sera pas discipline olympique en France dans 2 ans, au grand regret de tous les pratiquants et encore plus après la performance des champions français, en particulier Steven Da Costa. Le récent champion olympique est également double champion du monde dans la catégorie des 67 kg. C’est surtout le visage et l’ambassadeur de toute une discipline, et aurait sûrement été une vraie chance de médaille lors des prochains Jeux olympiques. Blessé, il ne participera pas à l’Open de France mais son message est clair : « L’Open de Paris est toujours un moment fort de la saison pour nous Français mais aussi pour les étrangers. »

Jules Mermier