Justine Dupont : « Mettre en place quelque chose de nouveau »

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Marraine des Eco Games Sport Planète MAIF qui se tiendront en région parisienne du 5 au 11 juin, Justine Dupont aborde son engagement pour la nature, Teahupoo, sa nomination aux Trophées Laurens et Paris 2024.

Qu’est-ce que ça représente pour vous d’être marraine des Eco Games Sport Planète ?

Cela représente une opportunité avec la MAIF par rapport à mon partenariat qu’on a depuis quelques années, de mettre en place encore quelque chose de différent, quelque chose de nouveau. Cela va être un bon moyen de mettre davantage en lumière les Eco Games Sport Planète de la MAIF mais aussi l’engagement pour l’environnement.

A quand remonte votre engagement pour l’environnement ?

J’ai peut-être eu la chance d’avoir une éducation proche de la nature, donc j’ai été sensibilisée dès le début et assez naturellement en fait. Dès mon plus jeune âge, je pratiquais des sports d’eau, je nageais dans des lacs. Après, j’ai commencé le surf. Via le surf, j’ai pu voyager, découvrir l’océan sous toutes ses formes et forcément tomber amoureux de la nature. T’as envie de redonner aussi et donc d’essayer de faire plein de petits gestes comme sur la manière de réduire mon empreinte carbone. Avec la MAIF Sport Planète, on calcule mon empreinte de CO2 chaque année. C’est hyper intéressant de s’en rendre compte pour essayer ensuite de le réduire, de comprendre aussi que ce qui est plus impactant dans ma vie de tous les jours et surtout professionnelle, d’autant plus que les deux sont liés.

«Teahupoo est la vague parfaite pour Paris 2024 » 

Avec la MAIF, vous soutenez l’association  l’association « Te Mana O Te Moana » qui lutte pour protéger les tortues marines en Polynésie Française, où aura lieu les épreuves de surf à Tahiti l’année prochaine. Est ce qu’on peut dire que les J.O sont un moyen pour évoquer le thème de l’environnement et de protection de la nature ?

Oui, mais étant donné que le surf est intégré aux JO, je pense qu’ils ont voulu intégrer le surf avec tout ce qu’il y a autour de cette discipline, notamment le côté environnemental. La nature à Tahiti est magnifique, prenante. C’est chouette parce que cela va montrer de belles images de la nature au monde entier. Je me suis rendue deux fois à cet endroit, deux ans et quatre mois. C’est un endroit que j’ai énormément apprécié. Je me suis renseignée puis rapprochée de cette association, avec laquelle j’ai pu replanter du corail.

Pour vous, Teahupoo est-il le spot parfait pour les JO ?

Ah oui, clairement ! C’est la vague parfaite. C’est magnifique en termes de surf et en terme d’environnement autour.

« Ma nomination aux Trophées Laureus a été un honneur » 

Vous avez récemment été nommée aux Trophées Laureus. Quelle a été votre réaction ?

Je me suis sentie honorée parce que le surf reste un sport de niche. Pouvoir être nominée déjà en tant que française, en tant que surfeuse de grosses vagues est un honneur. J’étais ravie de me dire que je pense que c’est toujours des marqueurs qui font dire que t’es sur la bonne voie. C’est aussi une opportunité de mettre en avant le surf lors d’événements aussi prestigieux.

Après Tokyo, vous ne participerez une nouvelle fois pas aux JO. Pourquoi ?

Le critère de sélection pour rentrer en équipe de France ne permet pas de continuer les grosses vagues. Il fallait faire un choix entre suivre l’été, les petites vagues et compétitions ou suivre l’hiver, les grosses vagues, la liberté. Et donc j’ai préféré les grosses vagues. Je suis allée à Teahupoo pour surfer cette vague dans des conditions parfaites et j’ai adoré. Je connais maintenant cette vague-là, mais c’est différent lors des JO. ça reste une compétition avec des critères définis en un temps donné. Les conditions ne seront pas forcément au rendez-vous. C’est complètement une autre dynamique de compétition. Donc on verra. Je vais commenter les épreuves avec France Télévisions, comme en 2021.