Julia Chanourdie : « Pratiquer en universitaire, c’est cool ! »

Championne de France universitaire d’escalade de bloc et de difficulté, la jeune étudiante de l’Université Savoie Mont Blanc se prépare pour les championnats d’Europe.

 

Parmi toutes les compétitions que vous remportez, que représente ces titres universitaires ?

Peu importe le niveau, cela représente toujours une victoire de plus. En tant que compétiteur, c’est toujours très agréable et plaisant de s’imposer, quelque soit la compétition à laquelle on participe. Ces victoires en bloc et en difficulté lors de ces championnats de France universitaires en Savoie, m’ont mis en confiance pour la suite de la saison. Comme l’an dernier ça s’est très bien passé, j’étais donc super contente !

Que vous a apporté la pratique de la discipline en universitaire ?

Pratiquer en universitaire, c’est cool ! C’est agréable d’avoir moins de pression sur ce genre d’événement. C’est la deuxième année que je pratique en universitaire, et les France U tombent toujours juste avant les championnats de France. Du coup, c’est une sorte de préparation, on regarde un peu où on en est tous, on observe nos niveaux respectifs.

Qu’est-ce qui est mis en place pour vous au niveau de l’université ?

J’ai décidé d’étaler mon année d’études sur deux ans, j’ai fait la première partie l’an dernier et je termine la deuxième partie cette année. Cela m’a donc laissé beaucoup de temps pour m’entraîner. J’avais préféré commencer de façon cool au niveau de la fac, afin de voir comment ça se passe. Maintenant que je suis bien entré dans le rythme, je pense que je vais réussir à m’organiser différemment pour augmenter le rythme niveau études. Et puis, je vais bientôt avoir le permis, ça aussi ça va me changer la vie (rires) !
Tout au long de l’année, on sent que l’université a vraiment envie de nous aider. Il y a une vraie fierté à représenter l’université, d’autant que, lorsque j’ai gagné les championnats du monde universitaires, cela avait été super bien relayé par l’Université Savoie Mont Blanc. J’avais halluciné ! J’étais contente que eux aussi soient fiers. Il y a un vrai échange entre moi et l’université.

Le bon déroulement de vos études a-t-il un impact sur vos performances sportives ?

Clairement ça joue. C’est très important de ne pas être « à la rue » niveau cours, ça me permet de me rendre sur les compétitions avec beaucoup plus de sérénité. J’ai la chance d’être assez à l’aise avec mes cours, donc pour le moment ça ne me stresse pas. Mais si ce n’était pas le cas, je me poserais peut-être plus de questions en effet !

Quels sont vos prochains objectifs ?

Je dispute les championnats d’Europe le 30 juin et le 1er juillet. La saison de Coupe du monde va suivre jusqu’en novembre. J’ai participé à pas mal de finales de Coupe du monde l’an dernier, l’objectif est donc de faire mieux cette année, et pourquoi pas de viser des podiums. Je progresse d’année en année, j’ai de bonnes raisons d’être optimiste !

Propos recueillis par Olivier Navarranne