Judo : L’Occitanie brille sur le tatami

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Retour sur les derniers championnats d’Europe de judo, organisés à Montpellier, en compagnie d’Arnaud Lecellier, responsable administratif et financier de la Ligue Occitanie de Judo.

Quel bilan tirez-vous des championnats d’Europe à Montpellier, du point de vue de la Ligue Occitanie de judo ?

Le bilan est hyper positif. Les championnats d’Europe ont encore eu lieu à Montpellier, neuf ans après la précédente édition en France, ce qui est évidemment valorisant pour le territoire. Au-delà dutrès bon bilan de l’équipe de France, il y a eu plusieurs événements et actions tout au long de la semaine qui ont permis de mettre en valeur le judo. Je pense bien évidemment au haut niveau avec la compétition, mais aussi à l’aspect animation avec l’Itinéraire des Champions organisé par le Comité de l’Hérault, sans oublie le judo éducatif et de proximité avec l’inauguration d’un Dojo solidaire, dans le quartier de la Mosson.

Qu’est-ce qui rend l’Occitanie aussi attractive concernant l’accueil de grandes compétitions de judo ?

Je pense que nous avons la chance d’avoir des collectivités qui ont la volonté d’accueillir ces événements, ce qui n’est pas le cas partout. Historiquement, la Ligue est en relation étroite avec le Conseil régional d’Occitanie. La Ville et la Métropole de Montpellier ont été motrices dans la mise en place de ce championnat d’Europe. Historiquement, cela permet aux grands événements d’être très présents dans la région, je pense aux championnats de France de 1ère division, l’Assemblée Générale fédérale en 2018, le stage d’encadrement technique depuis plus de dix ans à Mèze, les stages d’équipes de France en préparation estivale, etc. L’Occitanie est ainsi une terre d’accueil favorable avec une politique sportive forte.

« Nous avons besoin de proximité, notamment sur les premières catégories d’âge »

Le succès de ces championnats d’Europe peut-il permettre au judo de continuer à se développer et à grandir dans la région ?

C’est ce que l’on espère, l’objectif est évidemment d’avoir plus de licenciés et de développer la pratique. Au niveau national, nous sommes déjà de retour aux chiffres d’avant Covid, ce qui est extrêmement positif. Il est certain qu’organiser ce type de grand événement, qui plus est en amont des Jeux Olympiques, est un atout non négligeable pour faire parler de la discipline et la développer.

Dans le cadre de ce développement, il y a donc la création des Dojos solidaires. Qu’est-ce que ces infrastructures apportent de plus ?

Plus on propose la pratique du judo, plus il y a d’adhérents. Nous avons besoin de proximité, notamment sur les premières catégories d’âge. Avoir ces Dojos offre des lieux de pratique et permet de fidéliser les adhérents actuels, mais aussi d’ouvrir la pratique à un tout nouveau public.