Jeep Élite : Strasbourg et Limoges au rebond

Avec chacun deux victoires et une défaite au compteur, Strasbourg et Limoges s’affrontent ce lundi (21h) à l’occasion de la 4e journée de Jeep Élite.

Tous deux prétendants, tous deux décevants : Strasbourg et Limoges vivent un début de saison similaire en Jeep Élite. Les Alsaciens, défaits lors des deux premières journées, ont réussi à relever la tête face à Orléans il y a quelques jours. « Une victoire est une victoire », assure Lassi Tuovi, coach de la SIG. « Aujourd’hui, nous sommes encore en recherche de pas mal de choses et surtout de réussir à trouver la bonne balance entre vitesse et tempo plus lent. Selon moi pour jouer vite, il faut aussi savoir se montrer actif et cohérent dans sa manière de jouer. Mais pour le moment, on est un peu fou par moment et inconstant mais j’aime vraiment beaucoup l’état d’esprit de ce groupe. Nous sommes encore tôt dans la saison et dans le processus qui doit mener vers ce que nous voulons. On sait qu’on a encore beaucoup de travail mais les joueurs ont envie de progresser et de bien faire. » Une envie de bien faire que la SIG devra transformer en jeu cohérent sur le parquet du Rhenus.
 

 
D’autant qu’en face, Limoges connaît bien les lieux. Ou plutôt l’ossature de l’effectif, passé par l’Alsace, Nicolas Lang, Ludovic Beyhurst et Hugo Invernizzi en tête. « Ça va forcément être un gros match à Strasbourg », confie Nicolas Lang. « C’est une équipe avec beaucoup de nouveaux joueurs dans son effectif. Ils sont encore un peu en construction et c’est donc à nous d’aller là-bas pour décrocher une deuxième victoire en déplacement après celle à Gravelines. » Son unique succès de la saison, le CSP est en effet aller le chercher loin de ses bases. Limoges voyage bien et peut s’appuyer sur une équipe cohérente. « Notre équipe vit bien ensemble, on a un bon groupe avec de la stabilité. Il y a eu peu de changements par rapport à la saison dernière », avoue Nicolas Lang. Une stabilité qui pourrait permettre à Limoges de frapper un grand coup ce lundi soir sur le parquet de la SIG.

Olivier Navarranne