Jeep Élite : Duel d’ambitieux entre Dijon et Lyon

Ce vendredi 25 septembre (21h), Dijon et l’ASVEL Lyon-Villeurbanne se défient à l’occasion du choc de la 1e journée de Jeep Élite version 2020/2021.

Faire table rase et se projeter sur la nouvelle saison avec une première victoire à la clé. Ce sera l’objectif de Dijon, mais aussi de l’ASVEL Lyon-Villeurbanne ce vendredi 25 septembre (21h). Un choc de la première journée de Jeep Élite opposant deux équipes qui pointaient respectivement aux 3e et 2e rang avant l’arrêt du championnat causé par la crise sanitaire. Côté dijonnais, la volonté est de s’imposer à domicile face à un concurrent direct. La JDA s’est d’ailleurs montrée plutôt active durant l’été afin d’assouvir ses ambitions. Les recrutements de Jacques Alingué (Le Mans), Charles Galliou (ASVEL Lyon-Villeurbanne), Jaron Johnson (Chalon/Saône), Chase Simon (Anwil Wloclawek, Pologne) et Hans Vanwjin (Anvers, Belgique) sont venus compenser les départs de Saulius Kulvietis, Jérémy Leloup, Richard Solomon, Rasheed Sulaimon et LaMonte Ulmer. Dijon est-il d’ailleurs prêt à défier l’ASVEL ? « Pas tout-à-fait, pour être honnête », explique Laurent Legname, coach de cette équipe dijonnaise. « On a eu une préparation vraiment perturbée avec de arrivées tardives, un cas de Covid-19 dans l’équipe, des petites blessures inhérentes à la longue coupure. Collectivement on est en retard. Mais on a un état d’esprit déjà là, défensivement, avec nos valeurs habituelles. Contre Villeurbanne vendredi, je ne sais pas si ce sera suffisant. Mais on n’a _rien à perdre, on commence par le plus gros morceau, ça va permettre de nous évaluer. » Dijon va d’ailleurs vivre plusieurs jours de folie. Outre ce choc face à l’ASVEL, les Dijonnais vont disputer le Final 8 de la Ligue des champions, qui se déroulera du 30 septembre au 4 octobre à Athènes.
 

 
Côté ASVEL, le club a lui aussi été stoppé dans son élan en fin de saison dernière, avec l’arrêt du championnat. Mais à l’image de Dijon, la déception de ne pas avoir pu aller au bout de la saison est passée, laissant place à l’ambition. Le club lyonnais a ainsi été particulièrement actif sur le mercato. Les venues de Paul Lacombe (Monaco), Norris Cole (Monaco), Moustapha Fall (Ankara, Turquie), Kevarrius Hayes (Cantu, Italie), Allerik Freeman (Shenzhen, Chine), Matthew Marsh (Barcelone, ESP) et William Howard (Houston, NBA) ont compensé les départs d’Edwin Jackson (Madrid, Espagne), Sofiane Briki (Saint-Chamond, Pro B), Théo Maledon (draft NBA), Jordan Taylor (Levanga Hokkaido, JAP), Adreian Payne, Tonye Jekiri (Vitoria, ESP),  Marcus Gomis (Rouen, Pro B), Charles Galliou (Dijon), Junior Ouattara (Saint-Quentin, Pro B), Livio Jean-Charles (Olympiakos, GRE) et Davion Berry (Ironi Ness-Ziona, ISR). Autre changement majeur, l’arrivée sur le banc de TJ Parker en tant que coach principal. Le frère de Tony Parker, président de l’ASVEL, sait d’ores et déjà qu’il aura une grande pression sur les épaules. « C’est toujours facile de dire que nous avons la plus grosse équipe. On a construit une équipe pour gagner le titre mais on respecte tout le monde et on doit faire le job. On n’est pas là pour le spectacle, on est là pour gagner les matches. Être coach, dans n’importe quel club, génère une pression. C’est toujours un job à risques. Je ne pense pas à ça, je pense à faire travailler l’équipe, la faire progresser et à gagner les matches. Passer derrière coach Mitrovic n’est pas facile, il a gagné plein de choses, mais je vais commencer à écrire une autre histoire », assure le coach lyonnais. Une autre histoire qui commence dès ce vendredi soir sur le parquet de Dijon.

Olivier Navarranne