Handisport : Une exposition dédiée du côté de Chartres

Icon Sport

Depuis le 3 décembre et jusqu’au 5 mars, la Ville de Chartres a mis en place une exposition photos mettant à l’honneur le sport et le handicap. 

Des sourires, de la fraternité, des rires, de la solidarité. Du 3 décembre au 5 mars, 19 sports sont représentés et mis à l’honneur sur le boulevard Chasles sous forme d’une exposition photos intitulée « Chartres, l’esprit du sport”. Organisée par la Ville, Chartres Métropole et la marque de territoire C’Chartres, l’exposition s’inscrit dans le cadre du label Terre de Jeux 2024.

“Le sport, c’est pour tout le monde”

En format géant, les 19 photographies représentent des mises en scène où sportifs valides et sportifs en situation de handicap réunis autour d’une discipline. L’objectif principal de cette mise en avant est avant tout de promouvoir et sensibiliser les Chartrains aux valeurs du sport et de l’handisport. “Cette exposition, on a voulu la mettre sur les boulevards, un endroit où les gens ont l’habitude de se promener. On montre que la société est inclusive”, résume Jean-Pierre Gorges, le maire de Chartres. Mais aussi une manière pour la capitale d’Eure-et-Loir de remercier tous les clubs de sa ville. “Que cela soit du handi ou du sport valide, tout le monde a été embarqué dans cette aventure tout de suite”, ajoute José Rolo, adjoint au maire.

Le parrain de ce dispositif, David Douillet, double champion olympique de judo, pense qu’il est important de transmettre des témoins. “Le sport, c’est pour tout le monde. Il n’y a pas d’exclu”. Des sportifs atteints de handicap ont pu rencontrer lors de la journée internationale consacrée au handicap, le 3 décembre dernier, de grands champions valides et un public reconnaissant. “J’ai rencontré des personnes bienveillantes, très à l’écoute. Pratiquer un sport, même lorsqu’on est en situation de handicap, c’est possible, insiste Aurélien Lacour, champion de France de paragolf. Prendre du plaisir et pratiquer à un niveau plus ou moins haut, c’est possible aussi. C’était cela le maître mot”.