Pour la première fois, le Comité Paralympique et Sportif Français (CPSF) accompagnera officiellement la délégation française aux Deaflympics 2025, organisés à Tokyo du 15 au 26 novembre.
Du 15 au 26 novembre 2025, Tokyo accueillera la 25e édition des Deaflympics d’été, cent ans après la toute première organisée à Paris en 1924. Pour la première fois de l’histoire, c’est le Comité Paralympique et Sportif Français (CPSF) qui accompagnera officiellement la délégation française dans cette compétition internationale dédiée aux athlètes sourds et malentendants. Une avancée majeure pour le mouvement sportif inclusif français.
Une reconnaissance officielle et une mission élargie
Depuis octobre 2024, le CPSF est reconnu, via sa commission DEAF, comme représentant officiel de la France auprès des instances européennes (EDSO) et mondiales (ICSD) du sport pour les personnes sourdes. Cette reconnaissance ouvre une nouvelle page pour le sport français : les Deaflympics intègrent désormais pleinement le champ d’action du CPSF. Le comité prend en charge l’ensemble du dispositif entourant la participation française : de la sélection des athlètes à la logistique, en passant par l’encadrement médical, technique et la valorisation médiatique.
Une délégation record et ambitieuse
La France présentera cette année sa plus grande délégation jamais engagée dans l’histoire des Deaflympics : 74 athlètes issus de sept fédérations (badminton, golf, handball, judo, tennis, volley et handisport). Ils concourront dans 11 disciplines : athlétisme, badminton, bowling, cyclisme, football, golf, handball, judo, natation, tennis et volleyball. Ce nombre illustre à la fois le dynamisme du mouvement sportif sourd en France et la nouvelle ambition impulsée par cette structuration nationale. En s’appuyant sur un cadre structuré et professionnel, le CPSF veut offrir à ces athlètes une visibilité équitable et une préparation digne du haut niveau.
En 2025, les Deaflympics réuniront plus de 3 000 athlètes venus de 70 nations et répartis sur 21 disciplines. Les règles y sont adaptées pour garantir l’équité, notamment grâce à l’usage de signaux visuels à la place des signaux sonores. Au-delà de la performance, cette édition revêt une portée symbolique : célébrer un siècle de sport sourd tout en affirmant la place du CPSF comme acteur central de l’inclusion dans le sport français.
