Handisport : 5 Français à l’assaut des Mondiaux de Boccia

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Jusqu’au 13 décembre, la ville de Barra da Tijuca (Brésil) accueille les championnats du monde de Boccia. Plus de 170 athlètes issus de 41 pays sont attendus, dont 5 tricolores. 

À moins de deux ans des Jeux, ces internationaux représentent une occasion rêvée pour se jauger. Les meilleurs joueurs de Boccia ont rendez-vous au Brésil pour défendre leurs couleurs. Plus de 170 athlètes, issus de 41 pays, disputeront ces championnats du monde sur le même terrain de jeu que lors des Jeux paralympiques de Rio 2016. Cinq Français sont engagés dans la compétition.

Composée de cinq sportifs, la délégation tricolore joue sur deux tableaux : en individuel et par équipes avec la paire BC3. L’équipe allie expérience, en la présence de Sonia Heckel et Samir Van Der Becken, sélectionnés lors des derniers Jeux paralympiques. Trois joueurs feront leurs premières armes dans une compétition d’envergure mondiale. Il s’agit d’Aurélie Aubert, d’Ivannh Mitory et de Dorian Decarme.

Objectif : performer avant les Jeux 

Après avoir participé pour la première fois aux Jeux paralympiques à Tokyo l’été dernier, le staff tricolore souhaite que le travail et les investissements fournis par les joueurs soient récompensés durant ces championnats. “Après de nombreuses années à travailler dans le dur, on peut attendre de cette équipe, qu’elle témoigne de sa capacité à performer le jour J dans un contexte de très grandes compétitions, déclare Norbert Krantz, le manager de la Haute Performance. L’envie de faire mieux et surtout de gagner a minima, une médaille aux Jeux de Paris 2024, est devenu un véritable leitmotiv pour la Boccia française”. 

Les ambitions du clan français dans la compétition sont donc importantes. “Nous avons plusieurs objectifs sur ce championnat du monde : atteindre le podium pour nos têtes de série ainsi que pour la paire BC3, et rejoindre les phases finales pour les trois autres joueurs”, indique Marie-Pierre Leblanc, manager de la haute performance. Pour Norbert Krantz, les Bleus sont “capables de surprendre leurs adversaires”. À eux de tirer leur épingle du jeu.