Handball : Saran lance sa compétition esport !

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Saran, qui évolue en Liqui Moly Starligue, a décidé de se lancer sur d’autres terrains. Le club de handball a développé sa propre compétition : la EVA SEPTORS LEAGUE. Un projet construit en association avec la salle de réalité virtuelle EVA (Esports Virtual Arenas) Orléans.

L’Esport explose et les Septors l’ont bien compris. L’équipe de handball a choisi de découvrir de nouveaux terrains. Et c’est dans un hangar du Parc d’Activités des Vallées que le club a posé ses valises, plus précisément chez EVA. Une compétition sera organisée, tous les lundis, entre les participants de cette ligue. À la clé, une place pour l’EVA Coupe de France 2024.

EVA Orléans est une de salle de réalité virtuelle ouverte depuis le 29 novembre dernier. Le concept, qui possède plus de 30 salles en France, est apparu en 2019 à la Paris Games Week. L’E-sport autour de la compagnie a connu un fort engouement, avec en chef de file, le streameur Doigby.

Loin du handball, de la Halle Mazzuca et du Palais des Sports d’Orléans, la EVA SEPTORS LEAGUE se déroulera sur « After-H Battle Arena ». Le jeu est spécialement conçu pour être joué sur une surface de 500m2 et par équipe de 4.

Deux univers opposés ? 

« Ce partenariat entre un club sportif professionnel et une salle d’Esport VR permettra aux deux parties de faire découvrir leurs univers à leurs fans respectifs« , se réjouit le club. Bruno Relave, responsable marketing des Septors, voit un bel intérêt pour son club et développe : « c’est une véritable opportunité pour le club […] et un moyen pour nous de toucher un nouveau public.« 

De son côté, Benoît Quenault, directeur général d’EVA Orléans, évoque la chance de « disposer de l’expérience des Septors pour la mise en place de cette compétition.« 

Finalement, l’EVA SEPTORS LEAGUE est réalisée entre deux univers moins opposés qu’il n’y parait. La compagnie de réalité virtuelle et le club parlent de « partager leur approche d’une structure compétitive alliant sport et Esport. » C’est une formule que l’on retrouve de plus en plus, comme cela a pu être fait avec la E-Ligue 1.