Handball : Les Bleus face à l’obstacle suédois

L’équipe de France de handball défie la Suède ce vendredi (17h30) en demi-finale des championnats du monde, en Égypte. En confiance, les Bleus seront cependant privés de Luka Karabatic et Timothey N’Guessan, blessés.

Un classique du handball mondial. Ce vendredi (17h30), la France a donc rendez-vous avec la Suède en demi-finale des championnats du monde. Un duel en terre égyptienne que les Bleus abordent en confiance, eux qui se sont sortis du piège hongrois grâce à un mental d’acier. Mais l’affrontement face aux Suédois ne devrait rien avoir de similaire. « C’est une équipe talentueuse », reconnaît Guillaume Gille, sélectionneur des Bleus. « C’est vrai qu’elle a perdu certains de ses grands noms mais l’ossature globale reste très expérimentée, avec des joueurs très costauds au niveau international. C’est un mix très dangereux parce qu’il y a beaucoup d’insouciance, de vitesse dans leur jeu, avec des excellents tireurs. Franchement, c’est un cocktail qui a fait ses preuves depuis le début de la compétition. Pour une équipe très remaniée, ils ont trouvé leur chemin au fil des matches et ils méritent amplement leur place dans ce dernier carré. »
 

 
Une place également méritée par la France, qui a su gagner de nombreuses rencontres au mental. Des rencontres qu’elle aurait pu perdre, ce dont est bien conscient Guillaume Gille. « Je suis content que nous ayons su trouver ce chemin jusqu’à ce stade la compétition, mais je ne suis pas encore dans la période des bilans. Je ne suis pas encore en train de me retourner pour regarder ce que nous avons accompli. Il y a du travail devant nous et un énorme défi qui nous attend face à la Suède. Je suis uniquement centré là-dessus. » Un duel face à la Suède qui devrait se faire sans Luka Karabatic et Timothey N’Guessan, tous deux blessés. « Luka et Tim n’ont pas pu finir le match contre la Hongrie, nous savons qu’ils sont touchés mais nous préférons attendre et prendre toutes les précautions avant de prendre une décision. Ce qui est certain c’est que nous sommes à 20 ici au Caire et l’idée est de s’appuyer d’abord sur ce réservoir-là », confie le sélectionneur. C’est donc à 20 que les Bleus devront faire corps pour se frayer un chemin jusqu’à la finale mondiale.

Olivier Navarranne