Du 10 au 12 juin, Figeac (Lot) accueille les championnats de France d’haltérophilie. Un rendez-vous qui va permettre de réunir les meilleurs représentants tricolores.
Si vous aimez l’haltérophilie, faites donc un tour du côté de Figeac, du 10 au 12 juin. C’est en effet dans le Lot qu’est organisée l’édition 2022 des championnats de France d’haltérophilie. Un rendez-vous qui va permettre de rassembler, sur un seul week-end, les meilleurs athlètes français de la discipline, des U15 aux Seniors. « Les championnats de France sont un rendez-vous incontournable pour notre fédération et notre discipline, confirme Philippe Geiss, directeur technique national au sein de la Fédération Française Haltérophilie-Musculation, dans le SPORTMAG du mois de juin 2022. Le dernier championnat de France remonte à l’automne dernier, du côté d’Istres. C’était après une saison très particulière. Là, nous avons un championnat de France qui s’inscrit enfin dans une saison » normale « . Ce que j’attends de ce rendez-vous, c’est de voir nos meilleurs représentants français en action. »
Tchakounte pour confirmer
Chez les Seniors, les regards seront notamment tournés vers Dora Tchakounte. L’athlète de 27 ans avait impressionné l’été dernier lors des Jeux olympiques de Tokyo. Après avoir longtemps cru à la médaille, elle avait finalement échoué à la quatrième place. Une position malgré tout porteuse d’espoirs pour la suite. Désormais, la native de Yaoundé a les Jeux olympiques de Paris 2024 dans le viseur. Pour elle, ces championnats de France sont une étape qui doivent lui permettre de confirmer sa suprématie nationale, avant de penser aux échéances internationales.
Kingue Matam pour rebondir
Pour Bernardin Kingue Matam, tête d’affiche masculine de ces championnats de France, l’ambition est la même : aller chercher l’or. Lui aussi présent lors des derniers Jeux olympiques de Tokyo, il se situait assez loin du podium. A 32 ans, voilà le double champion d’Europe reparti vers un nouveau défi : celui d’être de la partie aux Jeux olympiques de Paris 2024. Pour cela, Bernardin Kingue Matam doit confirmer qu’il reste le meilleur tricolore dans sa catégorie. A deux ans des Jeux, ces championnats de France seront ainsi observés de très près.
