Haltérophilie : Dora Tchakounte sur le toit de l’Europe

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La Française Dora Tchakounte est devenue championne d’Europe dans la catégorie des 59kg lors des championnats d’Europe d’haltérophilie disputés à Tirana (Albanie).

Dora Tchakounte est bien la nouvelle tête d’affiche de l’haltérophilie française. L’été dernier, la native de Yaoundé avait impressionné lors des Jeux olympiques de Tokyo. Elle avait finalement pris la quatrième place, au pied du podium. Mais la Tricolore est repartie de l’avant, déterminée à briller, dans deux ans, lors des Jeux olympiques de Paris 2024. Sur la route de la capitale française, les championnats d’Europe 2022 faisaient office de test parfait.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la Française n’a pas déçu. Engagée dans la catégorie des 59kg, Dora Tchakounte a offert un match palpitant du début jusqu’à la fin, luttant jusqu’au bout pour décrocher la médaille d’or. Après s’être fait devancée à l’arraché d’un petit kilo, la pensionnaire de la VGA St Maur a su prendre le dessus à l’épaulé jeté en allant chercher une superbe barre à 117kg.

Place aux championnats de France

Après avoir glané ses premières médailles d’argent à Moscou l’année dernière, la franco-camerounaise visait la plus haute marche du podium cette année. Une pression qui l’a rattrapée en début de compétition. Mais Dora Tchakounte a su se remobiliser et se focaliser sur son objectif : la médaille d’or. La voilà désormais championne d’Europe et prête à assumer ce nouveau statut lors des prochaines compétitions. A commencer par les championnats de France, du côté de Figeac, du 10 au 12 juin.

Autre tricolore en lice, Garance Rigaud a fait parler d’elle à Tirana. Pour sa première compétition sous les couleurs de la VGA St Maur dans cette catégorie des 59kg, la Tricolore a réussi un troisième essai 89kg à l’arraché pour finir avec une barre à 110kg à l’épaulé-jeté (soit +5 sur son record personnel). Pour elle, c’est une très belle 6e place dans un championnat d’Europe qui montre que l’haltérophilie française a de la ressource. Forcément une bonne nouvelle à deux ans de Paris 2024.