Guy Forget : « Le tennis français a rempli son contrat »

Le Rolex Paris Masters 2020 s’est achevé dimanche par la victoire de Daniil Medvedev. Au-delà du sacre du tennisman russe, c’est l’organisation d’un tel tournoi dans un contexte sanitaire compliqué qui est une véritable victoire aux yeux de Guy Forget, directeur de l’épreuve.

 
Paris réussi pour le Rolex Paris Masters 2020. Le tournoi parisien s’est déroulé sans encombre à l’Accor Arena, malgré le contexte sanitaire actuel, grâce notamment aux décisions strictes prises en amont du début de l’épreuve. « Le tennis français a rempli son contrat, on l’a fait », explique Guy Forget, directeur du Rolex Paris Masters. « Il fallait ne pas perdre d’argent. Grâce aux autres tournois Masters 1000 on a pu équilibrer le budget sur ce tournoi. On a pu payer les joueurs. Même s’ils ont eu une réduction de 40 % de leur prix, ils sont venus très nombreux, la qualité était présente. On a vu des matches extraordinaires, on a vu un très beau parcours de certains de nos joueurs français, notamment Ugo Humbert. » Dans une Accor Arena à huis clos, les joueurs « se rendent compte qu’une salle vide c’est difficile pour les organisateurs, mais qu’on a pris le pari de les soutenir, de soutenir l’ATP qui traverse une situation difficile, comme la WTA », ajoute Guy Forget.
 

 
Désormais, place à la saison prochaine pour les tournois français, notamment Roland-Garros et le Rolex Paris Masters. « En 2021, il va falloir trouver comme on l’a fait ici des moyens au niveau télévisuel de produire des tournois à huis clos. Les grands tournois peuvent se le permettre, les plus petits auront des difficultés », révèle Guy Forget. « À Roland-Garros, on s’est rendu compte que dans un stade aussi grand, même 1000 spectateurs sur le court Philippe-Chatrier ça pouvait faire la différence. J’espère que dans les mois à venir on pourra se détendre et mettre en place des jauges un peu plus raisonnables parce que dans un immense stade, faire venir 1000 personnes avec un masque et en respectant les distances et les gestes barrière, c’est des choses qu’on peut arriver à maîtriser. C’est ce que je nous souhaite pour l’avenir. »

Olivier Navarranne