Euro Volley 2019 : Les qualifications des Bleues commencent fort !

Le premier des six matchs de qualification pour l’Euro 2019 a été un véritable succès pour l’Équipe de France de volley-ball. Une victoire avec la manière face au Danemark (3-0) qui met les Françaises dans les meilleures conditions avant d’affronter le Portugal ce dimanche.

 
Elles étaient attendues, elles ont répondu. Les Bleues se devaient d’entamer de la bonne manière ces qualifications pour l’Euro 2019, et c’est chose faite avec cette large victoire face au Danemark (25-18, 25-14, 25-21). Le premier des quatre matchs prévus en ce mois d’août lance parfaitement les hostilités avant d’affronter ce dimanche le Portugal, lui aussi tombeur assez facilement de la Géorgie (3-0).

Une partie maîtrisée

La rencontre des tricolores aura elle été menée de bout en bout. Une partie maîtrisée collectivement, qui n’aura connu qu’un seul léger passage à vide lors du troisième et dernier set, où les Bleues se sont retrouvées à 10-13 alors qu’elles menaient 9-5. Pour le reste, c’est un quasi sans-faute. Perfectionniste, l’entraîneur d’origine belge Émile Rousseaux ne l’avouera pourtant pas. « On a fait ce qu’il fallait faire, le minimum syndical pour entrer dans la compétition. Comme entraîneur, je ne peux pas être pleinement satisfait de ce que j’ai vu. Mais on a fait ce qu’on devait faire ».

« On doit travailler »

Car si ce succès montre bien l’intention des Françaises de passer dans une autre dimension, le coach n’oublie pas d’où elles viennent et que les étapes pour parvenir à ces objectifs sont encore longues. « Je suis très content d’avoir trouvé cet équilibre. Mais je le répète, j’aimerais plus. Et attendre plus, ce n’est pas difficile pour un entraîneur. Il faut déplacer le curseur à une vitesse qui soit compatible avec les possibilités d’évolution des personnes. D’où l’on part, si on est 40e mondiales, ce n’est pas pour rien. Mais depuis deux ans, des conditions dignes de ce nom ont été mises sur pied pour les programmes d’été. On a besoin de ça, on doit travailler ».

Maxime Charasse