Eugene 2022 : Le récap de la nuit du lundi 18 juillet

Icon Sport

Pour la 3e journée des Mondiaux d’athlétisme à Eugene (Etats-Unis), le bilan des Français est plus contrasté. Zhoya, Gressier, Happio ou encore Chevrier étaient engagés cette nuit.

Après deux journées au bilan positif, l’équipe de France a connu une journée plus contrastée. Dans la nuit du dimanche 17 au lundi 18, plusieurs tricolores étaient engagés. Le verdict de ce troisième opus est pour le moins mitigé.

Gressier mesure la distance

Engagé en finale du 10 000m, le Nordiste Jimmy Gressier arrivait ambitieux. A l’arrivée, le Français termine aux portes du top 10 (11e). Longtemps dans le bon wagon, il n’a pas été capable de suivre les meilleurs quand la course s’est décantée. Pour autant, le Boulonnais de 25 ans a pu prendre de l’expérience pour sa première finale mondiale. En interview d’après-course, il a fustigé, sans se lamenter, les minima de la Fédération Française d’Athlétisme, lui qui a probablement laissé de la fraîcheur à courir après pendant la saison. Sur le marathon, il n’y avait qu’un seul Français engagé. Hassan Chahdi se classe 17e (2h9’20 »), à quatre minutes du vainqueur éthiopien Tamirat Tola.

Des haies mi-figue mi-raisin

En nombre en demi-finales du 110m haies, la délégation française n’a finalement placé personne en finale. Gêné par une tendinite, le jeune Sasha Zhoya (20 ans) est arrivé cinquième (13 »47) de la première demie. Même résultat pour Just Kwaou-Mathey. Malgré son chrono de 13 »25, il est le premier non-qualifié au temps. L’expérimenté Pascal Martinot-Lagarde a lui signé son meilleur chrono de la saison, avec 13 »40 et une 4e place en demie. En revanche, Wilfried Happio était lui au rendez-vous de la finale du 400m haies. Il termine 2e de sa demi-finale, en signant un nouveau record personnel (48 »14).

Un concours de perche difficile

Après des qualifications pas si aisées, aucune des deux perchistes tricolores n’apparaît dans le top 10 final. En passant la barre à 4m45, Ninon Chapelle prend la 11e place. Un très beau retour au haut niveau après sa grossesse et la naissance de son enfant, raison pour laquelle elle n’était pas aux Jeux de Tokyo. Pour Margot Chevrier, athlète de la Team SPORTMAG, c’est la déception qui prédomine, pour celle qui n’a pas franchi 4m45 : «  Même si passer les qualifications a été un point positif, il m’a manqué des réglages en finale. », reconnaît la Niçoise, émue au micro de France TV. « Je me retrouve trop près sur mon troisième saut. Avec de l’expérience, ça sera rattrapable. » Avec désormais deux finales mondiales au compteur, la perchiste prend rendez-vous pour la suite.