Orléans est une place forte du sabre féminin, avec l’organisation annuelle d’une manche de la Coupe du monde dames. Du 11 au 13 novembre prochains, les meilleurs masculins seront aussi dans le Loiret.
Depuis vingt ans, les meilleurs féminines du sabre ont pris l’habitude de se retrouver à Orléans. Chaque année, la ville du Loiret accueille une manche de la Coupe du monde dames. Le 11 et 13 novembre prochaine, la fine fleur du sabre masculin sera aussi au rendez-vous : « la Fédération internationale d’escrime nous a officiellement confié l’organisation d’un Grand Prix, l’équivalent d’un tournoi du Grand chelem en tennis », se félicite auprès la République du Centre Patricia Réguigne, coprésidente du Cercle d’escrime orléanais.
Si le club organisateur a hérité de cette évènement non seulement mais chez les femmes mais aussi chez les hommes, c’est entre guillemets « grâce » à l’incertitude et au multiples reports dus à la pandémie. « Les trois circuits d’Alger, du Canada et de Salt Lake City aux Etats-Unis, ont été annulés ou sont incertains » explique la coprésidente. « Et comme la Fédération apprécie ce que l’on fait… ». Alors l’instance internationale choisit Orléans et son club pour être la solution de substitution.
Une répétition pour des Mondiaux ?
Du jeudi 11 novembre au samedi 13 novembre, 300 athlètes sont attendus, autant de femmes que d’hommes. Parmi eux, les Françaises médaillées d’argent olympique à Tokyo Cécilia Berder et Manon Brunet. Chez les hommes, on retrouvera entres autres Sandro Bazadzé et Boladé Apithy. La compétition aura lieu sur deux sites, au Palais des Sports et au Zénith. De par son ampleur, elle aura tout l’air d’une sorte de répétition générale pour de possibles championnats du monde disputés à Orléans. Le futur complexe CO’Met serait évoqué, en tout cas après 2024. Chaque chose en son temps, la ville et le club se concentre d’abord pour assurer le show. Orléans deviendra le centre du monde de l’escrime, l’espace de quelques jours.
