Didier Pais : « Une médaille, un bon bilan »

Zelimkhan KHADJIEV of France and Frank CHAMIZO of Italy during the European senior wrestling championship freestyle men's 74kg final in Bucharest, Romania, on April 10th, 2019 Photo : Aleksandar Djorovic / Icon Sport

Grâce à Zelimkhan Khadjiev, médaillé d’argent, la lutte libre est repartie des derniers championnats d’Europe avec une médaille au compteur. Prometteur selon Didier Pais, entraîneur national de l’équipe de France de lutte libre.
Quel bilan tirez-vous des championnats d’Europe concernant la lutte libre ?

Il n’y a qu’une médaille, mais ça reste malgré tout un bon bilan. Revenir avec une médaille est positif lorsque l’on regarde la concurrence très forte au niveau international, et notamment en Europe. Nous gardons une petite déception sur la finale de Zelimkhan Khadjiev. Lorsque l’on arrive en finale, il est toujours préférable de décrocher le titre. Concernant le reste de l’équipe, nous aurions voulu qu’elle aille beaucoup plus loin dans les différents tableaux.

Cette compétition demeure-t-elle instructive pour la suite ?

J’espère que vivre un championnat d’Europe est toujours formateur pour les lutteurs. Que ce soit dans la victoire ou dans la défaite, il y a toujours beaucoup à apprendre d’une telle compétition. Il s’agissait de la première compétition de référence de l’année, je pense donc que ça va nous préparer idéalement pour les prochains championnats du monde.

Justement, quel sera l’objectif lors de ces championnats du monde ?

Le plus important cette année, c’est la qualification pour les Jeux olympiques. Pour cela, il faut entrer dans les cinq premiers lors des championnats du monde. Le vrai objectif, c’est celui-là. Après, quand on se déplace sur des championnats du monde, il est évident que l’on vise des médailles. Monter sur les podiums serait un vrai plus au niveau de la confiance, à un an des JO.

Sur quoi allez-vous axer la préparation ?

On va s’appuyer sur ce qu’il s’est passé lors des championnats d’Europe pour travailler techniquement et tactiquement. Nous allons travailler sur des adversaires spécifiques, mais aussi sur les lacunes générales de l’équipe.

Votre groupe est-il dans les temps, à un peu plus d’un an des JO ?

C’est assez compliqué de parler du groupe au niveau global, tous les lutteurs ne sont pas au même niveau. Aujourd’hui, Zelimkhan Khadjiev est la tête d’affiche du groupe. Il l’a prouvé sur les championnats d’Europe en décrochant une médaille. Pour moi, il est prêt à se qualifier pour les JO. Après, pour le reste, je n’ai pas encore établi les sélections. Il y a certainement des lutteurs qui vont être remis en concurrence.

Propos recueillis par Olivier Navarranne