Didier Furton : « Une compétition, ça se vit » 

Très attaché au Trophée des Villes, Didier Furton tentera de faire briller l’équipe de Toulouse (Paul Faurel, Rocky Ratqueber, Philippe Ziegler et Adrien Delahaye) du 23 au 26 novembre à Autun. Entretien avec le coach haut-garonnais…

 

Didier, vous êtes très attaché au Trophée des Villes…

Oui, c’est une compétition que j’aime énormément. J’ai la chance de suivre une équipe en tant qu’entraîneur depuis quatre ans. Il faut être solide et avoir des nerfs d’acier, ce n’est pas simple de gérer une compétition sur plusieurs jours. Une compétition, ça se vit. Et le Trophée des Villes, tu le vis toujours à fond. Et puis on n’a pas l’occasion de croiser tous les jours les grands champions de la discipline. Même si à force, on se connaît à peu près tous, c’est très agréable et enrichissant. Pour des amateurs, c’est un vrai bonheur. D’autant que cela nous permet de nous montrer et de prouver que nous avons une belle équipe.

Quels seront vos objectifs ?

Comme chaque année, on essaiera de représenter au mieux notre ville. On tâchera d’être à la hauteur et d’afficher un bon niveau sur toute la compétition. Et si on peut faire un bon résultat, on ne s’en privera pas. Cela fait deux ans que l’on participe à la finale du B, les Toulousains sont toujours heureux d’être là !

Pour l’expérience, et notamment vis-à-vis d’Adrien Delahaye, le jeune de l’équipe, ce Trophée des Villes est très important…

C’est clair. D’autant qu’Adrien a un gros palmarès cette année. Il est actuellement en Chine pour disputer un tournoi international, on a la chance qu’il soit sur un nuage depuis quelques mois.

La pétanque est désormais diffusée à la télévision. Cette évolution vous semble-t-elle positive ?

Oui, tout à fait. Tous ceux qui aiment la pétanque peuvent désormais la voir quand ils le veulent. Cela peut entraîner des vocations, j’espère que tous nos jeunes vont en prendre conscience pour qu’ils puissent accompagner cette évolution.

Un mot justement sur l’avenir de la discipline. La pétanque pourrait devenir olympique, qu’en pensez-vous ?

Beaucoup de gens ne considèrent pas la pétanque comme un sport, mais comme un loisir, même si l’image est en train d’évoluer. Avant de voir plus loin et d’envisager la pétanque aux Jeux olympiques, il faudrait veiller à ce que l’esprit soit professionnel et que l’évolution positive continue. Il y a des gens qui voient la pétanque d’une toute autre manière, qui ne voient pas que par l’amour et la beauté de la discipline. Nous devons être vigilants là-dessus, mais je suppose que l’on y arrivera car la professionnalisation de la pétanque est bien lancée.

Propos recueillis par Bérenger Tournier