David Heran : « Le GP de Paris est la vitrine du sambo »

Ce samedi 26 mai, le Sambo Paris Université Club organise la 18ème édition du Grand Prix de Paris. Directeur technique du club en charge de la discipline, David Heran dévoile les contours de cet événement en plein développement.

 

Quel type de programme va-t-on retrouver sur ce Grand Prix de Paris ?

Il s’agit d’un tournoi international, qui fait partie depuis cette année de la Ranking List. Le Grand Prix de Paris est ainsi affilié à la fédération internationale de sambo et permet de marquer des points pour les qualifications pour différents événements, notamment des Jeux européens qui auront lieu l’année prochaine. Du coup, samedi, nous aurons beaucoup plus de nations présentes. Le niveau sera lui aussi plus relevé. On va retrouver deux disciplines : le sambo sportif et le sambo combat toute la journée, de 10h à 18h.

Le Grand Prix de Paris entre donc dans une nouvelle dimension ?

Complètement. Il s’agit de la 18ème édition, mais nous sommes déjà monté en gamme depuis cinq ou six ans en devenant un tournoi de rang B. Désormais, les athlètes présents sur ce rendez-vous vont pouvoir gagner des points en vue du classement mondial, c’est donc aussi une manière d’attirer plus d’athlètes de top niveau.

Quelles sont vos attentes en termes de nombre de combattants et d’affluence ?

Cette année, en pré-inscriptions, nous avons 114 combattants, ce qui est un chiffre satisfaisant. On est plutôt dans la moyenne haute. Concernant le public, c’est assez variable. L’an dernier, on avait pu compter sur la présence de 450 à 500 personnes. Il est vrai qu’on est installé à Charlety, c’est donc assez central dans la ville de Paris et cela nous permet d’attirer des curieux.

Quel est l’effet de ce tournoi sur la médiatisation du sambo en France ?

Le sambo n’est pas une discipline très médiatisée en France, comme cela est par exemple le cas en Europe de l’Est où l’on compte plus de trois millions de pratiquants. Dans notre pays, le sambo a sans doute plus de mal à prendre, aussi parce qu’il existe de nombreux sports de combat déjà bien installés. Aujourd’hui, le Grand Prix de Paris est la vitrine du sambo français et européen.
L’intérêt majeur du tournoi est de permettre à des Français de rencontrer des combattants étrangers qui ont un style et des techniques complètement différentes. Cela leur permet de jauger le niveau auquel ils doivent se hisser pour faire partie des meilleurs combattants mondiaux.

Le teaser du Grand Prix de Paris 2018
Propos recueillis par Olivier Navarranne