Damien Leroux : “On va s’appuyer sur notre collectif” 

BLMA

Le 27 avril prochain, les joueuses U18 du BLMA affronteront Mondeville en finale de Coupe de France. Damien Leroux, le coach de l’équipe héraultaise, évoque cette échéance. 

Que représente cette finale pour vous ? 

C’est l’aboutissement du travail qu’on fournit depuis plusieurs années au sein du centre de formation. On essaye d’être dans un double projet avec le développement des joueuses, mais aussi être compétitif sur les grands événements comme c’est le cas sur cette Coupe de France. Les joueuses sont ultra motivées, déterminées. Elles n’ont jamais eu l’occasion de jouer à Bercy jusqu’à maintenant donc il y a une part d’inconnu. Elles appréhendent un petit peu comment cela va se passer. 

Il est vrai que jouer à Bercy reste particulier…

Tout à fait. C’est une salle très grande et qui sera malheureusement assez vide dans notre cas. Les repères sont différents. Cela ne va pas être simple mais les deux équipes sont dans le même bateau. On va jouer tôt, à 9h du matin. Ce n’est pas terrible pour faire un match de bonne qualité. On prépare les filles en réalisant des entraînements assez tôt le matin. La seule chose qu’on ne peut pas accaparer, c’est comment elles vont dormir la veille. Cette nuit-là sera forcément agitée. 

Cela sera aussi difficile pour vous ? 

Je pense que oui (sourire). Même si avec le staff, on a l’habitude des grands événements, on est toujours excité avant de jouer une finale. Il y aura forcément une forme de stress la veille de ce match. 

Le BLMA n’a jamais remporté la Coupe de France chez les U18. Est-ce qu’il y a une envie plus grande de décrocher le trophée ? 

On n’en parle pas. On est plutôt là pour écrire notre histoire personnelle plutôt que celle du club. C’est l’histoire de ces jeunes filles qui est la plus importante. 

Il y a une concurrence très rude dans cette catégorie d’âge. Lyon a pas mal œuvré là-dessus. Cela fait 2-3 ans que l’on est parmi les meilleures, mais on n’avait jamais réussi à valider le ticket pour parvenir jusqu’en finale. 

Comment préparez-vous vos joueuses physiquement et mentalement pour cette finale ? 

On ne va pas faire de travail spécifique pour l’événement. Depuis le début de l’année, on fait une préparation physique tous les jours, entre trois quarts d’heure et 1h30. Les joueuses disposent de deux intervenants en préparation mentale auxquelles elles ont accès tous les jours. Tous les vendredis, il y a un travail de groupe réalisé collectivement. 

Que pensez-vous de l’adversaire que vous allez affronter, Mondeville ? 

C’est un adversaire qui a beaucoup d’expérience, avec beaucoup de finales disputées. Ce club est habitué à l’événement. Cette équipe possède de très bonnes joueuses à tous les postes. C’est très complet, agressif au niveau défensif et offensif. De notre côté, on va s’appuyer sur nos points forts, c’est-à-dire sur notre collectif. Toutes mes joueuses peuvent participer à la performance. On n’a pas un point fort ou deux. On a vraiment une multitude de possibilités de s’exprimer. On a des joueuses de grande taille, des joueuses adroites, des joueuses agressives…. Notre collectif est plutôt bien huilé, car les filles se passent bien la balle. C’est ça qui va nous permettre de l’emporter.

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