Cyclisme : La Roue Tourangelle 2023 se révèle

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Le dimanche 26 mars aura lieu la 21e édition de la Roue Tourangelle. Son parcours, alliant nouveauté et complexité, a été dévoilé jeudi par les organisateurs. 

Une course atypique, dynamique au parcours chaotique. La 21e édition de la Roue Tourangelle, qui prendra le départ le dimanche 26 mars prochain, a dévoilé son tracé en conférence de presse ce jeudi. L’événement, concocté par l’équipe de Touraine Évènement Sport, se veut toujours aussi surprenant, captivant et indécis.

“Un tracé très technique”

La course longue de 202 km s’élancera depuis l’hippodrome de Chambray-lès-Tours. “On va marquer l’histoire, car ce n’est pas chose commune. D’autant plus que le peloton le traverse ensuite deux fois”, précise Bernard Machefer, le président, fondateur et organisateur de la Roue Tourangelle. Le peloton réalisera deux boucles dans la vallée de l’Indre. La première traversera Saché, Villeperdue, Sorigny et Chambray tandis que la deuxième concernera l’est, dont Esvres et Saint-Bauld. Le traditionnel final, dont l’arrivée reste au boulevard Jean-Royer à Tours, conserve ses huits bosses et son secteur pavé. “Il y a vingt-six bosses à gravir sur le circuit, beaucoup plus que l’année dernière. C’est un tracé très technique, pour un bon baroudeur, un bon puncheur”, détaille-t-il. Les difficultés du parcours, au profil de montagne russe, sont nombreuses. ”Les bosses sont en moyenne à 4-5 %, mais il y aura des passages jusqu’à 11 %. Ce ne sera pas long, mais à force, ce sera casse-pattes. Avec les 202 km à parcourir, ça va peser dans les jambes”, estime l’organisateur.   

Un plateau disputé

19 équipes, ou 18 si Astana ne confirme pas sa présence, se défieront. “Il y aura du spectacle, souligne Bernard Machefer. La course devrait être mouvementée du départ à l’arrivée”. Étant la cinquième manche de la Coupe de France, les meilleures formations françaises ne peuvent rater le rendez-vous, ni l’occasion de l’emporter, comme l’ont fait Arnaud Démare (2021) et Nacer Bouhanni (2022). “Sprinteur, puncheur, baroudeur… Ce final rend la course d’une incertitude passionnante, se réjouit Jérémy Roy, ancien coureur professionnel tourangeau. Elle est très usante et très ouverte, c’est la signature de la Roue Tourangelle”.