Cyclisme – Guillaume Martin : « Très heureux de lever enfin les bras avec Cofidis »

À l’issue d’une course maîtrisée de bout en bout, Guillaume Martin s’est imposé en solitaire à l’issue de la 1ère édition de la Mercan’Tour Classic Alpes-Maritimes. Il s’agit de sa 1ère victoire sous les couleurs de Cofidis.

Un succès tant attendu. Lundi après-midi, Guillaume Martin s’est imposé en solitaire à l’issue de la première édition de la Mercan’Tour Classic Alpes-Maritimes. Parti favori, le leader de l’équipe Cofidis a bénéficié d’un sacré travail de ses coéquipiers, tout au long de la journée. À 30 km de l’arrivée, Anthony Perez, très en forme est parvenu à sortir du peloton avec un autre coureur. Alors que l’écart était d’une minute, plusieurs coureurs ont contre-attaqué, dont Guillaume Martin. Dans l’ascension finale, Anthony Perez a fait un travail précieux pour épauler son leader. Le Normand a porté une attaque à 6 km de l’arrivée et n’a plus jamais été rejoint par ses poursuivants. Il franchit finalement la ligne avec 1 min 42 sec d’avance sur Aurélien Paret-Peintre. Anthony Perez, lui, termine 4e de la course.
 

 
Le Normand s’offre en effet son 1er succès sous les couleurs Cofidis, lui qui ne s’était plus imposé depuis avril 2019 et une victoire au Tour de Sicile. « On a fait une journée parfaite ! », se réjouit Guillaume Martin. « On n’a jamais été pris à défaut, même dans les descentes quand des équipes ont essayé de mettre la pression. On a vraiment tenu la course du début à la fin et chacun a tenu son rôle. Dans la montée finale, il y avait Anthony (Perez) qui marchait super fort et qui a réussi à se placer à l’avant. Je jouais un peu sur du velours, je lui avais dit de faire une accélération franche à 5km de l’arrivée, ce qu’il a fait parfaitement. Ça a suffi pour faire la différence, je n’avais plus qu’à conclure. On continue avec l’équipe à être sur une bonne dynamique. Quant à moi, je suis très heureux de lever enfin les bras avec Cofidis ! » Une performance forcément prometteuse à l’approche du mois de juin et des échéances de l’été, à l’image du Tour de France et des Jeux olympiques de Tokyo.

Olivier Navarranne