Cyclisme – Arnaud Platel : « Libérer la parole »

Associée à la journée internationale d’élimination de la discrimination raciale, la Ligue Nationale de Cyclisme par la voix de son directeur, Arnaud Platel, s’engage. Entretien.

 

Pourquoi avoir rejoint le mouvement des ligues affiliées à l’ANLSP dans la lutte contre les discriminations ?

On est associé à cette démarche avec l’association nationale des ligues nationales professionnelles en étroite collaboration avec les ligues de handball, rugby, football, volley et basket-ball. On travaille au quotidien et collectivement sur de nombreux sujets. Le sujet des discriminations est arrivé sur la table et c’est bien que nous nous affirmions sur ce thème.
 

Le cyclisme est-il touché particulièrement par ces problèmes de discrimination ?

Quel que soit le sport ou la situation, on peut être concerné par ces problématiques un jour ou l’autre. C’est bien de se dire qu’on communique pour lutter contre les discriminations. L’idée n’est pas de dire que nous sommes mieux que les autres mais plutôt de savoir anticiper et libérer la parole.
 

Par cet engagement, souhaitez-vous envoyer un message dans le monde du cyclisme ?

Ce n’est pas un message qu’on envoie. On travaille pour la démocratisation et l’ouverture du cyclisme à un maximum de personnes. Il faut noter par exemple le geste récent du Tour de France de traverser un quartier populaire à Toulouse lors de l’édition 2020. Nous sommes un sport qui s’ouvre à toutes les populations et on essaie de passer sur toutes les routes.

Quelles actions allez-vous mener cette semaine ?

On va mener des actions de communication via nos réseaux sociaux et notre site internet. Malheureusement, l’épreuve qui devait se dérouler ce week-end, le Grand Prix de Denain – Porte du Hainaut, a été annulée. Nous avions prévu des actions avec des coureurs notamment.

Propos recueillis par Loïc Feltrin