Coupe de France de pétanque : La Salvetat petit poucet de la finale

Le Pétanque Club La Salvetat Saint-Gilles participera pour la première fois à une finale de Coupe de France de pétanque. Créé il y a moins de 3 ans et comptant 45 licenciés, le club de Haute-Garonne veut jouer les trouble-fête.

 
Le Pétanque Club La Salvetat Saint-Gilles connaîtra sa première finale de Coupe de France, les 20 et 21 mars au Palais des Sports de Marseille. Groupe formé il y a deux et demi, le club de Haute-Garonne, qui a franchi 10 tours pour se qualifier, fait figure de petit poucet. « Nous sommes déjà très heureux d’être arrivés jusqu’à cette finale. C’est tout nouveau pour nous, et on n’a pas forcément l’habitude de ce genre de compétition », confie Nicolas Mathieu, vice-président.
 

Nouveaux mais expérimentés

 
Mais pas question d’aller à Marseille pour le tourisme. « On va jouer les trouble-fête », annonce celui qui est également coach. « On va se faire plaisir et si l’opportunité de faire quelque chose se présente, on la saisira. On ne pourra que progresser lors de cette finale. La pétanque est le seul sport où un amateur peut défier un champion du monde. C’est formidable ! » Cette finale de Coupe de France sera une découverte, mais les membres du Pétanque Club La Salvetat Saint-Gilles ont déjà de l’expérience à travers des compétitions régionales, avec des titres de ligues, et certains qui ont accédé aux derniers carrés de compétitions nationales et internationales. Le club haut-garonnais peut aussi compter sur deux champions de France : Philippe Rouquié, en triplette en 1991 et 2014, et Stéphane Berlier, en triplette en 2014.
 

Un club familial

 
Le Pétanque Club La Salvetat Saint-Gilles sera le petit poucet de ce Grand 8 2020, par son classement, mais aussi par sa taille. L’association de la Haute-Garonne compte 45 licenciés. « Nous sommes un club familial et nous souhaitons le rester », explique Nicolas Mathieu. « Tout le monde participe en osmose. Quand on est trop grand, ça devient plus compliqué. » Le club compte neuf féminines, mais pas encore de formations de jeunes. « Peut-être que l’année prochaine, nous ouvrirons une école de pétanque. C’est une piste à l’étude », avance le vice-président.

Leslie Mucret