Cheerleading : une aventure sportive unique à vivre avec Spice Cheers

Crédit photo : Spice Cheers

Depuis près de quinze ans, le club Spice Cheers & Dance fait rayonner le cheerleading à Andrézieux-Bouthéon (Loire), avec des équipes composées de jeunes filles dès l’âge de six ans. Alors qu’elle s’apprête à fêter la 10e édition de son Open en avril 2026, l’association prépare aussi deux échéances internationales : une compétition en Angleterre pour les 6-12 ans et une au Mexique pour les plus âgées. Pour composer ses équipes exclusivement féminines, le club cherche donc à accueillir de nouvelles recrues. Valérie Lafougère Thévenon, présidente de Spice Cheers & Dance et Lauren Thévenon, coach de cheerleading, nous en disent plus sur la discipline, le club et ses objectifs sportifs.

Informations de contact et d’inscription en fin d’article

Pourquoi avoir créé un club de cheerleading ?

VL : À l’origine je suis issue de la danse, et j’ai créé le club Gym Phénix Andrezieux. Ensuite, j’ai souhaité fonder une autre association, qui regrouperait la danse et le cheerleading, parce que cette discipline reprend beaucoup de codes de la danse et du tumbling. Le souci du cheerleading en France, c’est que l’opinion générale pense que cela se résume à une pom-pom-girl qui agite ses pompons au bord d’un stade. C’est un peu cliché, et on a du mal à redorer l’image de ce sport, à faire comprendre que ce n’est pas du tout ce que l’on propose.

Que proposez-vous ?

LT : Des techniques de portées, de jetées… C’est en fait un mélange de danse, de jetée acrobatique, de tumbling, donc tout ce qui est salto, flip… Le tout rythmé par une musique pendant deux minutes s’il n’y a pas de tumbling, ou deux minutes trente s’il y a tous les éléments. C’est très physique, et ça demande un bon cardio.

Comment se déroulent les entraînements dans l’année, en termes de rythme et d’exigence ?

LT : Il y a deux heures d’entraînement par semaine. C’est compliqué de faire davantage avec les contraintes de chacune, surtout pour les adolescentes. De plus, la discipline est exigeante physiquement. En deux heures, on arrive déjà à faire pas mal de choses !

Vous préparez deux compétitions internationales. Pouvez-vous en dire plus ?

LT : Exactement. Une en Angleterre les 8 et 9 mai 2026 pour les moins de 12 ans (à partir de 6 ans) et une au Mexique (2e plus grande compétition du monde) le 16 mai pour les plus âgées. On a d’ailleurs déjà gagné les deux. Pour l’année prochaine, avec la nouvelle réglementation, il nous faut un minimum de 16 athlètes (jusqu’à 25, avec 5 remplaçants).

Le format est au choix : on fait du cheerleading ou de la danse, selon là où on est le plus à l’aise. Pour la danse, on retrouve toutes les catégories : jazz, hip-hop, contemporain lyrique… Pour le cheerleading, c’est un terrain plus physique et technique, et c’est là qu’il faut au minimum 16 athlètes.

Quels sont vos objectifs sur ces compétitions : viser une performance ou surtout vivre une expérience collective ?

VL : Pour les grandes, on aimerait viser les “Worlds”, qui se dérouleront à Orlando (États-Unis) en 2027. Les “Worlds”, c’est le rêve de tout cheerleader français ! Pour s’y qualifier, il faut remplir certaines conditions posées par une réglementation internationale. Il faudra en revanche payer 400 euros par athlète. C’est différent des compétitions qu’on a gagnées jusqu’ici, où on ne payait pas de frais d’inscription.

Pour les plus jeunes, c’est surtout une école de vie, un moment ludique où elles croisent d’autres jeunes. Le but est de leur faire vivre des moments forts. Par exemple, cette année, elles sont allées faire une compétition en Espagne. Elles ont trouvé ça sensationnel de pouvoir partager ça entre copines. C’était à Barcelone dans le palais des sports. Elles ont pu rencontrer d’autres équipes de pays étrangers.

On dispute des compétitions à l’international parce qu’en France, on ne pratique pas la réglementation de la fédération. On est le seul Open de France à mettre en place la réglementation internationale, qui est l’authentique. Je pars du principe que quand je joue au foot, je n’applique pas les règles du basket !

Comment faire pour s’inscrire ou venir essayer ? Faut-il avoir déjà pratiqué le cheerleading pour vous rejoindre ?

LT : Non, pas nécessairement, parce qu’il y a plusieurs postes dans le cheerleading. Il y a la “fly”, qui est portée en l’air par les “bases” (une à droite et une à gauche). Derrière, on retrouve la “back”, qui rythme la chorégraphie et qui compte. On peut aussi rajouter, si besoin, une “front”, qui se place devant pour aider et soulager la “back”. Donc peu importe les capacités, il y a toujours un poste à occuper. Ce sera plutôt du “front” si on est en difficulté, et du “back” pour donner la cadence si on est plus à l’aise. Il n’y a pas de prérequis, il faut seulement de la motivation.

VL : L’avantage du cheerleading, c’est qu’il y a plusieurs niveaux. Cela monte de 1 à 7, et pour chaque niveau, il y a un cahier des charges précis à respecter, c’est-à-dire des compétences à maîtriser. Par exemple, pour le niveau 1, il faut juste savoir faire une roulade. Jusqu’à présent, en 15 ans, on a toujours réussi à faire des groupes en fonction du niveau de chacune.

Pensez-vous que participer à des compétitions internationales donne de la visibilité au cheerleading en France, et aide à son développement ?

VL : Oui ! Si on se cantonne, comme beaucoup de clubs, à seulement faire des animations pendant des matchs de foot en secouant des pompons, on n’évoluera pas.

Qu’est-ce que le cheerleading peut apporter à une jeune fille ?

VL : C’est un sport complet qui combine souplesse, renforcement musculaire, cardio et maîtrise du corps. En compétition, il y a beaucoup d’échanges et d’interactivité avec les autres clubs. Elles s’échangent des goodies, des souvenirs entre elles. De plus, c’est un sport qui porte bien son nom, puisque le public est ébahi lors des compétitions. Chez nous, on a aussi une très belle mentalité, on est une famille avant tout. Il faut toujours rester humble, quel que soit notre niveau ou ce qu’on gagne. On peut briller que l’on soit au niveau 1 ou 7.

Comment s’inscrire au club Spice Cheers and Dance ?

Le club sera également présent au forum des associations d’Andrézieux, qui se déroulera les 5 et 6 septembre.

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