Camille Nabeth, plus près des étoiles !

Plovdiv, april 8, 2017   JUNIOR IV day World Championships   Photo Augusto BIzzi

Médaillée de bronze aux Championnats d’Europe des moins de 20 ans il y a quelques semaines, Camille Nabeth est l’un des plus grands espoirs de l’escrime française. Mais, au-delà de son grand talent, c’est par une personnalité et un tempérament bien particuliers que la brillante athlète lyonnaise se démarque…

 
« Quand j’étais petite, j’aimais beaucoup Star Wars. J’ai commencé l’escrime à 7 ans, je pensais que ça allait ressembler au film. Même si ce n’était pas vraiment ce que j’attendais, j’ai très vite accroché et j’ai continué ». Les origines d’une passion tiennent parfois à peu de choses. À 20 ans, Camille Nabeth est aujourd’hui l’un des plus grands espoirs de l’escrime française. Une trajectoire insolite et sûrement unique, légitimée au fil des années par un très grand talent. « J’ai commencé assez vite les compétitions, mais au niveau départemental ou régional. C’est lors de mon premier Championnat de France, à 14 ou 15 ans, qu’il y a eu un tournant, puisque j’ai décroché la deuxième place ». Une médaille d’argent, symbole du talent et de l’étoffe déjà impressionnante de la jeune lyonnaise, dont le sens des priorités peut surprendre…

Les études, une priorité chez Camille Nabeth…

Car, si Camille Nabeth brille aujourd’hui sur les pistes d’escrime, la construction de sa vie professionnelle et l’élaboration de sa vie privée sont autant d’éléments essentiels à son équilibre. Quand d’autres sportifs de son âge misent tout sur leur carrière sportive, parfois au détriment de leur scolarité, l’escrimeuse de 20 ans voit les choses de manière tout à fait différente. Si elle souhaite « travailler au sein d’une ONG ou dans l’humanitaire » dans les prochaines années, la récente médaillée d’or aux Championnats du Monde Junior par équipe a parfaitement compris qu’elle devrait jouer sur les deux tableaux pendant un certain temps. « Je suis rentrée à l’INSEP cette année, tout en continuant mes études à l’EM Lyon qui a un Campus à Paris. Peut-être que je pourrai enchaîner avec un Master à Sciences Po, je verrai ce qui est possible », explique la jeune sportive, dont les journées sont forcément très remplies avec cette double casquette d’étudiante et de sportive de haut niveau. « J’ai eu quelques difficultés à trouver le rythme, surtout en début d’année. Mais mon école est très compréhensive, elle me suit et me soutient ».

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