Football : Bruno Irles, le renouveau de Quevilly Rouen Métropole

Ancien coach de Pau, promu en Ligue 2, Bruno Irles a officiellement été nommé entraîneur de Quevilly Rouen Métropole pour deux saisons. L’ancien défenseur, qui prendra ses fonctions le 1er juillet, espère donc un nouveau passage du National à la Ligue 2.

 
Une montée en Ligue 2… dont Bruno Irles ne profitera pas. Grand artisan de la très belle saison du Pau FC, y compris en Coupe de France, le coach a décidé de changer d’air en s’engageant pour deux saisons avec Quevilly Rouen Métropole. Jusque-là entraîné par Manu Da Costa, le club normand a terminé 14ème, juste au-dessus de la zone de relégation. Un nouvel élan était donc nécessaire pour QRM. C’est justement ce qui a séduit Bruno Irles au moment de faire son choix. « J’ai eu un très bon contact avec la Direction, j’ai senti beaucoup de confiance de leur part. Je vais pouvoir poursuivre mon métier d’entraîneur dans de très bonnes conditions. Une page s’est tournée avec le départ de Manu Da Costa, je vais tâcher de redonner de l’élan à ce club. Un challenge très excitant. C’est un beau défi qui se présente à nous pour les prochaines années. »
 

 
Michel Mallet, président de Quevilly Rouen Métropole, explique que « nous avons reçu de nombreuses candidatures et nous avons établi une short-list de trois entraîneurs dont Bruno Irles faisait partie. Si nous avons porté notre choix sur lui c’est pour son discours, son parcours, ses ambitions et son humilité. Avec pour volonté de retrouver la Ligue 2 d’ici trois ans, Bruno Irles regroupe les critères nécessaires : il connaît bien le championnat de National et a fait ses preuves cette année à Pau. De par son expérience à l’AS Monaco, il a une très bonne connaissance de la formation et c’est intéressant pour que nos jeunes intègrent l’équipe première.  Et puis, la marque de fabrique du club est de choisir des entraîneurs qui ont de l’ambition et qui veulent évoluer à l’étage supérieur. Bruno Irles y parviendra comme Régis Brouard et Manu Da Costa y sont parvenus. »
 

Olivier Navarranne