Basket – Trophée du Futur : Strasbourg premier qualifié

Sur le papier, ce premier quart de finale était le plus équilibré entre les Alsaciens (5ème) de saison régulière et les Orléanais (4ème), le duel a tenu toutes ses promesses. Mais c’est finalement la SIG qui s’impose (77-72) grâce à une solidité défensive supérieure et beaucoup de coeur.

On a enfin pu revoir du basketball avec du public, à la faveur de la première étape du déconfinement, une centaine de spectateurs a garni les tribunes de l’AzurArena d’Antibes. L’ambiance des grands soirs n’est pas encore de retour mais ils ont pu assister à un match équilibré mais plutôt fermé. Dès l’entame, les deux formations se jaugent notamment à 3 points, Rotardier ouvre le score à longue distance, pour Orléans. Frisch lui répond aussitôt pour les Alsaciens. Le premier quart est rythmé chacun se répond coup pour coup, aucune formation ne parvient à prendre réellement le contrôle de la rencontre. C’est dans le deuxième acte que la SIG va créer le premier écart grâce à son Britannique Michael Belle d’abord au rebond puis à la conclusion (22-19) puis sur l’action suivante à l’interception et au panier (24-19). Grâce à une défense solide et surtout propre, Strasbourg va consolider et même creuser un écart qui atteindra jusqu’à + 8.
 

 
Malgré un retard d’une dizaine de minutes suite à un éclairage défectueux à l’Azur Arena, Orléans retrouve des couleurs dans le troisième quart. Portés par leur très habile pivot Jean-Fabrice Dossou (20 points, 7 rebonds), les joueurs de Romain Zwicky reviennent même à quelques longueurs. L’ultime quart temps allait offrir une fin de match hâletante. Par l’intermédiaire de l’excellent Kimoto et sa précision au lancer franc, Orléans revenait dans la partie (70-72). A la conclusion d’un bon mouvement Lucas Beaufort d’un 3 points venu de l’autre bout du monde remettait tout le monde d’accord et scellait le sort de la rencontre en faveur des Strasbourgeois. A l’issue de la rencontre, le coach de la SIG, Alex Hartz louait le cœur de ses ouailles : « On a fait un beau boulot défensif, face à de beaux joueurs d’Orléans à l’image de Dossou ou Difuidi. Les joueurs ont respecté le plan de jeu, la défense a été la clé. Il y a 4 ans on avait perdu ici en quart de finale, un spectre planait au-dessus de nous, on est soulagé, maintenant ce n’est que du bonus. »

Alexandre Pastorello, à Antibes