Basket : La SIG Strasbourg y croit encore face à Monaco

Pascal Della Zuana/Icon Sport

Battu sur le fil en Principauté hier (88-84), le Strasbourg de Paul Lacombe est au pied du mur. Pour autant, tout n’est pas perdu pour les SIGmen.

Ce mercredi, la SIG Strasbourg a démarré sa série de play-offs face à l’AS Monaco Basket. Une confrontation déséquilibrée sur le papier, entre le 8e et le leader de la saison régulière. Pour autant, les Alsaciens ont sacrément bousculé la Roca Team, de retour de Kaunas et du Final Four de l’Euroleague. Toujours devant au moment d’aborder le dernier quart-temps, les visiteurs ont fini par plier. « Nos erreurs ne sont pas flagrantes, mais elles nous pénalisent au final. Face à ce genre d’équipe, ça se paye directement, il ne faut pas griller de cartouches bêtement. », analyse Léopold Cavalière en après-match.

La SIG devant à l’évaluation

S’il a manqué du gaz sur la fin, face à l’accélération sérieuse de Monaco, Strasbourg était dans le coup. Après un Marcus Keen en feu (22 points, 7 passes décisives), Paul Lacombe a pris le relais. L’ancien Monégasque a flambé au scoring (19 points) avec des paniers très importants en fin de rencontre. Pour autant, cela n’a pas suffi. Et ce, alors même que la SIG a dominé la Roca Team à l’évaluation (99 à 89). Les derniers lancers d’Elie Okobo et l’adresse léthale de Jordan Loyd (19 points, 4/5 à 3-points) ont eu raison des Strasbourgeois.

Rien à perdre

Après s’être qualifié in extremis, au bout de la dernière journée du calendrier, la SIG n’a rien à perdre, tout à gagner. Décrocher une première victoire dans cette série en trois matchs, à Monaco, aurait été un énorme exploit. Au Rhénus, vendredi (18h), l’espoir est permis pour la SIG. « On a encore de l’espoir. » assure Léopold Cavalière. « De toute façon si tu entres sans y croire dans une série de playoffs face à une telle équipe, tu en prends 30 deux fois et basta. L‘espoir nous a beaucoup servi pour ce premier match. On a monté de quoi on était capable. Il faudra faire encore mieux et jouer 40 minutes intenses au retour »