Basket : Dominique Malonga, prodige en action

FIBA

A 16 ans, Dominique Malonga a été appelée dans dans le groupe élargi de l’équipe de France pour la Coupe du Monde. Actuellement avec les U17 au Mondial, la Lyonnaise domine sa classe d’âge.

Sélectionneur de l’équipe de France, Jean-Aimé Toupane confectionne son effectif en vue de la Coupe du Monde 2022. Pour la phase de matchs de préparation, 22 joueuses ont été appelées, dans une liste élargie. Immédiatement, un nom, et surtout un âge, sautent aux yeux. Dominique Malonga, 16 ans, apparaît pour la première fois dans le groupe seniors. Elle sera partenaire d’entraînement des Bleues, aux côtés de Pauline Astier. Un premier pas dans le grand bain international pour la pépite du basket féminin tricolore.

Talent générationnel

Si l’Equipe de France masculine a Victor Wembanyama, le phénomène chez les filles, c’est elle. Du haut de ses 1m97, Dominique Malonga est déjà une terreur des parquets. Née le 16 novembre 2005 à Yaoundé, elle arrive en France au moment de son entrée au collège. Très vite, ses prédispositions athlétiques lui font atteindre des sommets avec la balle orange. Déjà capable de dunker sans forcer, chose rare dans le basket féminin, elle vient de disputer sa première saison complète au très haut niveau, avec l’ASVEL. Tout au long de la saison, sa progression est toute aussi fulgurante, avec un développement en dureté physique et en vision du jeu.

En route vers l’or U17

Si son temps de jeu est limité en championnat, elle brille en Eurocup. En décembre, elle signe un très remarqué double-double (14 points, 11 rebonds en 23 minutes). Rapide pour son gabarit, elle joue sur sa puissance et son contrôle pour avancer sereinement et tout en force au travers des défenses. A mi-distance, elle use d’un bras roulé ou d’un jump-shot au-dessus des bras de ses vis-à-vis. Une domination encore plus visible quand elle joue face à des adversaires de son âge. En ce moment, la Française mène les Bleuettes à un beau parcours à la Coupe du Monde U17. Et les stats font mal : en poules, face à l’Argentine, elle claque 21 points, 10 rebonds pour 28 d’évaluation, pour une large victoire (98-35). Parmi les grandes favorites du tournoi, elle compte bien écrire la première ligne d’un palmarès qui promet d’être long.