Basket : Coulée par Monaco, l’ASVEL s’enfonce encore

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Surclassée par l’ASM (97-78), l’ASVEL de TJ Parker continue de sombrer, avec un 8e revers sur les 9 derniers matchs. Les réactions en conférence de presse.

Ce qui devait être un choc a vite tourné à la démonstration. Ce mardi 6 décembre, l’ASVEL a pris une avalanche sur le Rocher. Battus largement (97-78), les Villeurbannais ont compté jusqu’à 25 points de retard, et n’ont jamais semblé en mesure de résister à l’engagement et au talent monégasque. Dès le premier quart-temps, les joueurs de TJ Parker sont menés 33-18. « On n’a pas matché le niveau d’intensité de Monaco. Avoir 18 points de retard après 10 minutes, c’est énorme, c’est beaucoup trop. Même si les gars n’ont pas lâché, le trou était trop profond », admet le coach villeurbannais. Une défaite sévère, sous les yeux de son président Tony Parker, venu accompagné de VIP tels que Gaël Monfils, Elina Svitolina et Alessandra Sublet…

Une série qui fait tache

Avec ce nouveau revers, l’ASVEL concède une huitième défaite sur ses neuf derniers matchs. Largués en Euroleague, derniers ex-aequo, David Lighty et les siens ne sont pas plus en vue en championnat. Les deux défaites d’entrée face à Cholet et Blois avaient donné le ton. Désormais au 8e rang de Betclic Elite (6v-6d), Villeurbanne est loin de la tête. Au point où ils en sont, les Rhodaniens sont même en danger pour la Leaders Cup, à Saint-Chamond, en février prochain. « Ce n’est pas facile, c’est clair ! », reconnaît le coach lyonnais. « On ne s’attendait pas à un début de championnat comme celui-ci. C’est sûr qu’on a perdu des matchs qu’on aurait dû gagner, mais il faut regarder de l’avant. » Déjà ce dimanche, il faudra limiter la casse, à domicile face au Paris Basket. Avec un Joffrey Lauvergne blessé pour la saison, un Nando De Colo très ciblé et trop souvent esseulé, l’ASVEL peine à trouver la bonne formule.

Redresser la barre

Le roster villeurbannais semble peu complémentaire. Si le pari Chris Jones avait été payant l’an passé, les tentatives Obasohan, Polite ou encore Mathews sont moins abouties, en particulier sur la scène européenne. Pour Yves Pons et ses coéquipiers, il faut trouver des solutions : « on doit mettre beaucoup plus d’énergie. On ne peut pas se permettre une telle entame de rencontre. Il faut qu’on reste ensemble et montrer plus d’intensité, en particulier en défense », reconnaît l’intérieur. Quand on lui demande, en tant que coach et donc en première ligne dans ce genre de situation, s’il pense à sa situation personnelle (autrement dit, si son poste est menacé), TJ Parker est très clair : « je ne pense pas à ça. Je continue à avancer et à me concentrer sur l’équipe, pour continuer à travailler. »