Basket : « A Monaco, il y a toujours un homme providentiel »

Pascal Della Zuana/Icon Sport

Lors des finales du championnat de France, la Roca Team a remporté le match 2 (95-88) et fait le break face aux Mets de Wembanyama. Le titre est-il déjà joué ?

Cette fois, il y a eu match. Contrairement à l’épisode 1, soldé par la large victoire de Monaco, on a eu droit à un peu de suspense. Lundi soir, l’ASM a dû batailler face aux Metropolitans d’un Victor Wembanyama bien plus en vue (19 points, 7 rebonds). A la fin du 3e quart-temps, le match est encore serré (73-71). Finalement, malgré un arbitrage souvent contesté des deux côtés, la Roca Team finit par l’emporter (95-88). Un succès qui met en avant les forces de cet effectif monégasque.

Les Mets au combat

L’effectif cinq étoiles du Rocher a fait parler sa force de frappe dans les moments qui comptent. John Brown était imperméable en défense et partout au rebond offensif. Jordan Loyd a livré une énorme prestation (23 points), malgré une arcade ouverte. L’énergie des Mets n’aura pas suffi. « Ce soir, on a livré un vrai combat, et il a fallu que Monaco livre tout son talent pour s’en sortir », analyse Vincent Collet. Le coach de Boulogne-Levallois met en valeur le casting monégasque : « ce soir c’est Loyd. Mais il y aura toujours un homme providentiel, il y a tellement de forts joueurs. Arriver à en limiter un ou deux c’est essentiel, et ce n’est pas sûr que ça suffise ».

Que faire au match 3 ?

A Roland-Garros, les deux équipes se retrouvent pour ce qui pourrait être leur ultime joute. Monaco n’est plus qu’à une victoire de ce titre tant convoité, encore jamais décroché par l’équipe de la Principauté. Du côté des Metropolitans, on est au pied du mur. « C’est notre dernière chance, pas de questions à se poser. Il faudra tout donner, et être bons. Cependant sur ce match 2, on a été bons, mais ça n’a pas suffi… », pointe Vincent Collet. Réalistes mais pas résignés, les Franciliens ont l’occasion de faire vibrer le court Philippe-Chatrier. Un dernier frisson ?