Aviron : Boucheron – Androdias, un duo sur le toit du monde

Icon Sport

Hugo Boucheron et Matthieu Androdias ont remporté l’épreuve de deux de couple lors des championnats du monde d’aviron à Racice (République tchèque).

Hugo Boucheron et Matthieu Androdias sont descendus de l’Olympe pour conquérir le monde. Un an après son sacre lors des Jeux olympiques de Tokyo, le duo français a remis ça lors des Mondiaux, en deux de couple. Une compétition qui avait lieu à Racice (République tchèque) et dont les deux Français étaient les grands favoris.

Dimanche, à l’occasion de la finale, Hugo Boucheron et Matthieu Androdias étaient notamment opposés à Valent et Martin Sinkovic. Les Français ont pris la tête pour ne plus la lâcher. Ils se sont emparés du leadership de la course dès les premiers coups de pelles, ne craignant pas les Croates, ni les Espagnols et les Australiens. Mais les Bleus n’ont pas flanché, répondant à chacun des assauts, tout en conservant une longueur d’avance jusqu’à la ligne d’arrivée.

Un titre après une saison compliquée

« J’étais bien concentré sur Matthieu », commente Hugo Boucheron auprès de la Fédération Française d’Aviron. « Sur ce que je faisais, j’avais moins de jus que lui depuis ces derniers jours. Je sentais qu’on était bien par rapport aux Espagnols, qu’on était sur le bon tempo. J’essayais de ramer à l’économie, j’ai l’impression quand on passe la ligne, on revient un peu sur cette année qui a été dure pour nous deux, et finir premiers aux championnats du monde, je n’y croyais pas, j’y crois à peine maintenant. »

« C’est une belle revanche sur la saison », assure de son côté Matthieu Androdias. « Mais c’est, je ne le cache pas, une belle surprise aussi d’avoir réatteint ce niveau de performance en très peu de temps avec aucune compétition en double, ce qui a fait la physionomie de cette compétition avec une montée en puissance, on était en rodage, pour arriver à cette course qu’on a remportée à l’envie, avec beaucoup de cohésion dans le bateau, avec deux jours compliqués à gérer mentalement. Mais on assure, et ce qui fait du bien c’est de gagner un rendez-vous majeur sans faire une course parfaite, c’est une belle rampe de lancement. »