Athlétisme : Des allures folles au Cross Ouest-France

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8 300 personnes ont participé durant trois jours à la 41e édition du Cross Ouest-France au Mans. Félix Bour s’est imposé sur la course des AS.

Le plateau du Cross Ouest-France laissait présager une nouvelle édition remplie de surprises et de performances de haut niveau. Au total, ce sont 8 300 coureurs et marcheurs qui ont pris le départ des 17 courses programmées durant trois jours au bois de l’Epau. Cette 41e édition, parrainée par la Choletaise Amandine Brossier, spécialiste du 400 m, et le Nantais Ronan Pallier, double médaillé paralympique, proposait une palette de disciplines variées : marche nordique, trail, canicross…

Une victoire française chez les hommes… 

La course des AS, où participent des athlètes internationaux, a offert un spectacle de haut niveau aux spectateurs présents. Auteur de deux records personnels sur un semi-marathon (1h00’39””) et un marathon (2h06’45’’) en fin d’année dernière, Félix Bour poursuit sa bonne dynamique en s’imposant sur cette épreuve prestigieuse. Devant l’Éthiopien Abrham Sime et un autre tricolore, Valentin Gondouin, le Meusien devient le premier Français à décrocher la course des AS depuis Driss El Himer en 2008. “Très heureux et fier de remporter cette course sur mes anciennes terres sarthoises et d’offrir au public la victoire française qu’il attendait depuis si longtemps“, a-t-il commenté sur ses réseaux sociaux.

… et Kenyane chez les femmes

La grande favorite, Grace Loibach Nawowuna a facilement et logiquement remporté la course chez les femmes. Partie seule, la Kenyane a déroulé ses foulées avec amplitude et facilité. L’Ougandaise Loice Chekwemo et la Tunisienne Marwa Bouzayani complètent ce podium 100% étranger. Championne de France de cross court, Célia Tabet termine quatrième et première tricolore. Un résultat satisfaisant. “C’était important pour moi de montrer que je pouvais être performante. Je voulais me jauger par rapport aux championnats de France aussi, a-t-elle déclaré. Je suis contente de ma course et d’être la première française”.