Ashley Breton : « Une belle récompense »

Troisième des championnats du monde de sambo et vice-championne d’Europe, Ashley Breton a remporté le prix de la révélation féminine de l’année lors de la cérémonie des Trophées des Champions remis par la FFLutte. Une récompense logique pour l’ancienne judokate qui vise désormais très haut en sambo.
Que pensez-vous de cette distinction de révélation féminine de l’année ?

J’ai été étonnée, car je ne m’attendais pas à être nommée, et encore moins à gagner. Je fais du sambo depuis seulement deux ans et tout est allé assez vite pour moi. Je ne m’attendais pas à participer aussi rapidement à des événements internationaux et à monter sur des podiums. J’ai donc vécu une très belle année et ce trophée est une belle récompense.

Qu’est-ce qui vous a poussé vers le sambo ?

À la base, je suis judokate. Quand je suis entrée à la fac, j’ai découvert le sambo et je m’y suis consacrée à 100%. C’est beaucoup plus ouvert, je pense que c’est une pratique qui permet d’avoir beaucoup plus de liberté. Cet état d’esprit m’a donné envie de poursuivre le sambo, et comme c’est une discipline que j’ai découverte depuis relativement peu de temps, j’ai encore une marge de progression.

La transition du judo au sambo a-t-elle été compliquée ?

Pas vraiment dans le sens où de nombreux pratiquants de sambo sont d’anciens judokas. Après, il y a aussi des samboïstes qui viennent de la lutte et qui ont donc des bases totalement différentes. L’adaptation est alors un peu plus compliquée, mais j’arrive à m’en sortir (rires).

Avez-vous désormais des objectifs précis pour 2019 et les années à venir ?

Les coachs m’ont parlé de la possibilité que le sambo soit présent en tant que sport de démonstration lors des Jeux olympiques 2024 à Paris. Si ça se confirme, obtenir une médaille aux JO serait évidemment mon grand objectif. Au début je n’y pensais pas vraiment, mais ce sont vraiment les coachs qui nous ont donné, à moi et à d’autres, cette perspective. On espère juste que le sambo sera effectivement bien présent, et si c’est le cas, je ferai mon maximum pour être présente à Paris.

Propos recueillis par Olivier Navarranne