Arnaud Bidel : « Le badminton est une activité majeure »

Du lundi 5 au vendredi 9 février, Argentan (Orne) accueille le championnat de France UNSS de badminton, en établissement et en excellence. Focus sur cet événement avec Arnaud Bidel, directeur régional du service régional UNSS de Caen.

 

Qu’est-ce qui a motivé l’organisation de ce championnat ?

Cela faisait longtemps que nous n’avions pas organisé le championnat de France de badminton dans notre académie, alors que nous avons des professeurs d’EPS très investis sur cette activité. Ces deux aspects se conjuguant, cela nous semblait intéressant de récompenser l’investissement des profs par l’organisation d’un événement. D’autant que le badminton est une activité majeure chez nous, il s’agit de la deuxième activité la plus pratiquée derrière le handball.

Quel est le programme de l’événement ?

L’accueil des équipes a lieu lundi. Ensuite, l’événement est divisé en deux parties : le championnat de France établissement de lundi à mercredi, puis le championnat de France excellence de mercredi à vendredi. Le premier championnat concerne les élèves qui n’ont jamais été classés en badminton ou qui ont un classement très faible. Le deuxième championnat est lui destiné aux élèves qui sont en section sportive et qui sont bien classés au niveau fédéral. Concernant le championnat de France excellence, il est d’ailleurs qualificatif pour le championnat du monde scolaire de badminton. On comptant l’ensemble des accompagnateurs et des élèves, c’est un événement qui va rassembler 600 personnes.

Quels soutiens ont été nécessaires pour mettre en place ce championnat de France ?

Les collectivités sont évidemment très importantes, ce sont nos principaux soutiens sur ce type d’événement, mais aussi au quotidien. Concernant ce championnat de France, la ville d’Argentin, le conseil départemental de l’Orne et la Région Normandie nous aident et nous accompagnent. Je pense aussi au soutien des professeurs d’EPS. Sans eux, on ne pourrait pas fonctionner. On peut compter sur une équipe d’une cinquantaine d’organisateurs sur ce championnat de France, dont 45 sont profs d’EPS. Ils permettent d’assurer la logistique transport, restauration, hébergement… Ils sont essentiels.

Que représente l’UNSS sur votre académie ?

On compte 25 500 licenciés, nous sommes la neuvième académie française en termes de taux de pénétration. Nous sommes aussi très bien placés sur la pratique féminine, qui est l’une de nos priorités. Concernant les Jeunes officiels, nous sommes la deuxième académie de France. Former et accompagner ces jeunes est très important à nos yeux.

Quels sont vos prochains objectifs en termes d’organisation ?

Cette année, nous allons organiser La Lycéenne pour la deuxième fois. C’est un projet pour lequel nous avons fait partie des académies précurseures. C’est un événement qui correspond tout à fait à notre priorité concernant le développement de la pratique féminine. À terme, dans les deux ou trois ans à venir, nous aimerions également organiser les Jeux internationaux de la Jeunesse.

Propos recueillis par Olivier Navarranne