Actuellement sans club, Tom Cadoche s’entraîne de son côté, en attendant le mercato d’hiver. Focus sur le quotidien du footballeur de la Team SPORTMAG.
Tom, vous n’avez finalement signé nulle part l’été dernier et vous êtes aujourd’hui sans club. Pourquoi ce choix ? Et comment vivez-vous cette période sans club ?
J’ai la chance d’être bien entouré, notamment avec un préparateur physique qui s’occupe de moi sur le terrain et en salle. Ça facilite les choses pour aborder au mieux cette période sans compétition. Durant le dernier mercato, il y a bien sûr des projets qui se sont présentés à moi. Mais ce qui m’importe le plus, c’est jouer, enchaîner les matches. Or, ces projets ne correspondaient pas forcément à cette volonté. J’ai préféré prendre le temps de trouver le projet qui me convient le mieux.
C’est comment la journée type d’un football en attente de trouver un nouveau club ?
Je me lève environ à 8h-8h30 pour garder la même habitude. Je commence par un footing, puis je vais à la salle de sport. Repas, sieste, puis je vais sur le terrain pour effectuer une séance physique et technique. Je mange en rentrant chez moi et je me couche assez tôt pour garder ce bon rythme. C’est important d’être carré dans son rythme et son hygiène de vie. Le problème de cette période, c’est qu’on peut vite se laisser aller. Et ensuite, quand on reprend dans un club, on peut être totalement perdu. Ce n’est pas mon cas, j’ai envie de garder mes habitudes, mon rythme, afin d’être prêt à 100% lorsque j’attaquerai avec mon prochain club.
« On est déjà en train de discuter avec certains clubs »
Justement, en termes de club, quelles sont vos perspectives en vue du prochain mercato d’hiver ?
On est déjà en train de discuter avec certains clubs et certains directeurs sportifs. Plusieurs intérêts vont dans mon sens et dans ce que je cherche depuis quelque temps. Donc bien sûr, d’ici décembre ou même avant, je vais retrouver un club.
Vous êtes à un âge où vous êtes en pleine progression. Est-ce toujours dans le cas dans cette période ?
Bien évidemment, rien ne remplace le jeu et la compétition. Mais on cherche toujours à s’améliorer sur les points faibles et à exploiter ses points forts. J’ai beaucoup plus de temps pour travailler individuellement. Quand on est en club, on travaille énormément sur l’aspect collectif. Or là, j’ai pu prendre le temps de cibler mes besoins et de travailler sur tout ça. Je n’ai pas de match, je n’ai donc pas besoin de penser à la récupération, je peux ainsi pousser le travail beaucoup plus loin.
Le terrain, une place au cœur du jeu, ça doit énormément manquer…
C’est clair, la vie de groupe, le collectif, m’entraîner collectivement, ça me manque beaucoup. Et puis je suis quelqu’un qui aime bien charrier, ça me manque un peu aussi (rires). Le fait que tout cela me manque aurait pu me pousser à choisir un mauvais projet pour jouer à tout prix. Mais c’est là qu’être bien entouré et être fort mentalement est capital.