DROM-COM - SPORTMAG https://www.sportmag.fr Au-delà du sport Fri, 15 Mar 2024 10:06:27 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.7.2 https://www.sportmag.fr/wp-content/uploads/2021/07/cropped-sportmag_favicon-32x32.png DROM-COM - SPORTMAG https://www.sportmag.fr 32 32 Au-delà du sport DROM-COM – SPORTMAG Au-delà du sport DROM-COM - SPORTMAG https://www.sportmag.fr/wp-content/plugins/powerpress/rss_default.jpg https://www.sportmag.fr/category/dom-tom/ Voile : La Cap-Martinique, le rendez-vous des passionnés https://www.sportmag.fr/voile-la-cap-martinique-le-rendez-vous-des-passionnes/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=voile-la-cap-martinique-le-rendez-vous-des-passionnes https://www.sportmag.fr/voile-la-cap-martinique-le-rendez-vous-des-passionnes/#respond Sun, 17 Mar 2024 07:00:33 +0000 https://www.sportmag.fr/?p=143777 Le 14 avril sera donné le coup d’envoi de la deuxième édition de la Cap-Martinique, une transatlantique qui relie La-Trinité-sur-Mer à Fort-de-France. Du Morbihan à la Martinique… d’une traite. C’est le défi assez fou proposé par la Cap-Martinique, une transatlantique qui s’apprête à célébrer sa deuxième édition. Cette année, l’événement rassemble 61 bateaux menés en double […]

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Le 14 avril sera donné le coup d’envoi de la deuxième édition de la Cap-Martinique, une transatlantique qui relie La-Trinité-sur-Mer à Fort-de-France.

Du Morbihan à la Martinique… d’une traite. C’est le défi assez fou proposé par la Cap-Martinique, une transatlantique qui s’apprête à célébrer sa deuxième édition. Cette année, l’événement rassemble 61 bateaux menés en double ou en solitaire par des marins 100 % amateurs. « Ce sont des aventures fortes. C’est souvent la réalisation d’un rêve qui n’est pas à la portée de n’importe qui. Le rêve de traverser l’Atlantique est toujours présent », soulignent les organisateurs Thibaut Derville et Jean-Philippe Cau. La Cap-Martinique est en effet la course la plus longue et la plus exigeante proposée à des marins non professionnels.

Des amateurs à la barre

Les engagés sont donc avant tout des passionnés de la mer, à l’image de Christine Mora. Cette dernière est l’une des quatre femmes engagées pour la deuxième édition de la Cap-Martinique. Elle concilie son métier de médecin avec son projet de course au large. Méditerranéenne, elle prend le départ aux côtés de Didier Vernhet. Elle a découvert le large en 2019 et, depuis, s’éloigne chaque jour un peu plus de son port d’attache. Avec Didier, ils portent les couleurs de l’association « Un palier deux toits » qui accompagne les jeunes adultes atteints de maladies neuro-évolutives et leur permet d’accéder à un habitat partagé et innovant.

Une victoire d’être au départ

« Un jour, j’ai lu par hasard qu’il y avait la Transat AG2R en Figaro Bénéteau, un support que j’aime beaucoup. Puis, j’ai découvert la Cap-Martinique, une course qui se courre en amateur. C’était évident, on devait y aller ! », explique Christine Mora. « Même si je n’avais jamais navigué à plus de 3 milles d’un port (rire). C’était en 2019, et depuis, c’est resté comme un objectif qui a guidé toutes les courses, c’était toujours en arrière-plan. Quand les inscriptions se sont ouvertes, on en a parlé, on avait convenu qu’on ne s’inscrirait pas la première édition, mais qu’on s’alignerait sur la deuxième. Être sur la ligne du départ est déjà une grande victoire ! »

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Paris 2024 : Teahupo’o pris dans une vague médiatique https://www.sportmag.fr/paris-2024-teahupoo-pris-dans-une-vague-mediatique/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=paris-2024-teahupoo-pris-dans-une-vague-mediatique https://www.sportmag.fr/paris-2024-teahupoo-pris-dans-une-vague-mediatique/#respond Fri, 20 Oct 2023 14:30:04 +0000 https://www.sportmag.fr/?p=137762 Depuis le 15 octobre, le futur site des épreuves de surf des Jeux Olympiques à Teahupo’o (Tahiti) fait parler de lui. La population locale est depuis le début hostile à l’idée de voir les Jeux perturber leurs habitudes et surtout leur écosystème. Le dimanche 15 octobre, une marche pacifique a été organisée par les habitants […]

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Depuis le 15 octobre, le futur site des épreuves de surf des Jeux Olympiques à Teahupo’o (Tahiti) fait parler de lui. La population locale est depuis le début hostile à l’idée de voir les Jeux perturber leurs habitudes et surtout leur écosystème.

Le dimanche 15 octobre, une marche pacifique a été organisée par les habitants de Teahupo’o. L’origine de ce mécontentement : la construction d’une nouvelle tour des juges. Paris 2024 a prévu pour l’accueil de l’épreuve olympique, qu’une « tour en aluminium » d’une valeur de 4,4 millions d’euros soit érigée. Matahi Drollet, lui-même surfeur professionnel tahitien, a publié une vidéo sur les réseaux sociaux expliquant les risques d’une telle construction.

« Cette nouvelle construction va détruire une grande partie du récif. Les risques sont simples et mauvais : la destruction du récif et un impact négatif sur l’écosystème marin vont perturber l’ensemble de la vie marine et venir propager ce que l’on appelle la ciguatera, une maladie qui contamine les poissons. Teahupo’o est une ville de pêcheurs qui mangent leurs poissons et vivent de leur vente », souligne Matahi Drollet. La construction de cette tour dédiée à l’arbitrage nécessiteraient l’installation d’une douzaine de plots en béton. Ces plots pourraient endommager la faille permettant la création des mythiques vagues de Hava’e. Après la prise de parole du surfeur tahitien, une pétition en ligne a été lancée et recueille près de 50 000 signataires.

Quelle réponse de Paris 2024 ?

Le site de Teahupo’o est un lieu bien connu des compétitions internationales de surf. En effet, depuis quinze ans, Teahupo’o accueille la World Surf League et pour l’occasion une tour en bois est installée et démontée. Pourtant, le 8 août dernier, la responsable du site de Tahiti pour le comité des Jeux, Barbara Martins-Nio s’exprimait au micro de nos confrères de Polynésie 1ère. « La tour des juges, les Polynésiens la voient aujourd’hui comme un élément des JO. Mais c’est une œuvre architecturale inédite. […] C’est une première dans le monde. Elle va rappeler au monde entier que la Polynésie est le berceau du surf ». L’idée est de remplacer l’actuelle tour en bois par une tour plus moderne. Il faudra encore attendre pour savoir ce que Paris 2024 décidera pour la suite.

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Basket : L’Euroleague, chemin vers Paris 2024 pour Damien Inglis ? https://www.sportmag.fr/basket-leuroleague-chemin-vers-paris-2024-pour-damien-inglis/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=basket-leuroleague-chemin-vers-paris-2024-pour-damien-inglis https://www.sportmag.fr/basket-leuroleague-chemin-vers-paris-2024-pour-damien-inglis/#respond Fri, 06 Oct 2023 09:30:36 +0000 https://www.sportmag.fr/?p=137019 Ce soir, Monaco retrouve un de ses anciens dans les rangs de Valencia. Damien Inglis fait ses premiers pas en Euroligue, avec les JO en ligne de mire. Ce vendredi, à 20h30, l’AS Monaco Basket lance sa saison 2023-2024 en Euroleague. Pour démarrer sa campagne européenne, avec rien de moins que le titre en vue, […]

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Ce soir, Monaco retrouve un de ses anciens dans les rangs de Valencia. Damien Inglis fait ses premiers pas en Euroligue, avec les JO en ligne de mire.

Ce vendredi, à 20h30, l’AS Monaco Basket lance sa saison 2023-2024 en Euroleague. Pour démarrer sa campagne européenne, avec rien de moins que le titre en vue, la Roca Team se déplace sur le parquet de Valence. En Espagne, Monaco retrouve un de ses anciens, en la personne de Damien Inglis. A 28 ans, l’ancien de la SIG Strasbourg fait ses grands débuts au sein de l’élite européenne. Vainqueur de l’Eurocup l’an passé, avec Gran Canaria (qui n’a pas souhaité passer à l’échelon supérieur), l’intérieur gravit les échelons.

Etape par étape

A Valence, Damien Inglis démarre une saison dans un dixième club différent au cours de sa carrière. Avec un pied fracturé d’entrée après sa draft par les Milwaukee Bucks, le joueur de 2m06 a raté son rendez-vous avec la NBA. Ses performances à son retour en France ne lui permettent pas pendant longtemps de viser plus haut. Sous le maillot de Monaco, son profil d’homme à tout faire mène la Roca Team à remporter l’Eurocup, en 2021. Depuis son départ en Espagne, Damien Inglis éclot. Bilbao, Gran Canaria, et maintenant Valencia, le Tricolore a passé un nouveau cap.

Paris 2024 dans le viseur ?

Avec cette montée en puissance, Inglis peut-il viser une place en Equipe de France ? En novembre de la saison passée, l’ancien de Limoges a honoré sa première cape avec les Bleus. Face à la Lituanie, en qualification pour la Coupe du Monde il n’a pas raté son coup. 15 points, 8 rebonds et 3 passes pour cette première, marquante. Appelé lors de deux fenêtres par Vincent Collet, le Guyanais a tourné à 7.8 points, 6.3 rebonds par match et 2.8 passes. Au point d’avoir de l’espoir pour une sélection à la Coupe du Monde cet été, en l’absence de Victor Wembanyama et les blessures qui ont gêné le secteur intérieur. Une bonne saison sous les projecteurs de l’Euroleague pourrait faire remonter Damien Inglis dans la hiérarchie, et permettre de mériter un spot aux JO 2024 aux yeux de Vincent Collet.

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Escrime : Daniel Jérent range ses épées  https://www.sportmag.fr/escrime-daniel-jerent-range-ses-epees/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=escrime-daniel-jerent-range-ses-epees https://www.sportmag.fr/escrime-daniel-jerent-range-ses-epees/#respond Wed, 19 Jul 2023 11:00:23 +0000 https://www.sportmag.fr/?p=133477 Champion olympique par équipes à Rio en 2016, l’épéiste Daniel Jérent a annoncé la fin de sa carrière sportive. Le Guadeloupéen possède l’un des plus beaux palmarès de l’escrime française.  Les JO, les mondiaux, les championnats d’Europe. Daniel Jérent a tout connu et a remporté au moins une médaille dans chacune de ces compétitions. L’épéiste […]

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Champion olympique par équipes à Rio en 2016, l’épéiste Daniel Jérent a annoncé la fin de sa carrière sportive. Le Guadeloupéen possède l’un des plus beaux palmarès de l’escrime française. 

Les JO, les mondiaux, les championnats d’Europe. Daniel Jérent a tout connu et a remporté au moins une médaille dans chacune de ces compétitions. L’épéiste âgé de 32 ans a annoncé le 17 juillet dernier sur Instagram prendre sa retraite sportive. Il emporte avec lui de nombreuses breloques et des souvenirs émouvants entachés d’affaires liées au dopage.

“Ces dernières années, j’ai vécu une aventure incroyable. J’ai été poussé au-delà de mes limites, j’ai ressenti l’adrénaline lors des compétitions, et j’ai connu des victoires inoubliables”, a-t-il commenté.

Un atout fondamental à l’équipe de France et en équipes

Né à Saint-Claude, le Guadeloupéen débute l’escrime à l’âge de 12 ans. Chez les seniors, l’épéiste devient rapidement champion de France par équipes avant de récolter des médailles à l’échelle internationale. Le bronze aux championnats du Monde de 2013 à Budapest en équipes. L’argent en individuel aux championnats d’Europe de Zagreb la même année. L’escrimeur brille par équipes, avec trois titres mondiaux obtenus (2014, 2017, 2019) et connaît le graal en 2016 avec l’or olympique à Rio.

Deux affaires ont abîmé sa carrière. En 2018, il a commis trois no shows, soit une absence à un contrôle antidopage ou une erreur de géolocalisation, ce qui lui a valu une suspension d’un an. À son meilleur niveau juste avant les Jeux olympiques de Tokyo et qualifié pour y participer, Daniel Jérent n’aura jamais pris l’avion direction le Japon. Quelques jours avant le départ, l’épéiste a été contrôlé positif au dorzolamide, mettant ainsi une croix sur ses ambitions olympiques. En juin 2022, l’escrimeur a été définitivement blanchi.

Blessé au pied droit, Daniel Jérent n’a participé qu’à deux étapes de Coupe du monde cette saison, obtenant une 23e place à Berne en novembre et une 40e place à Vancouver en décembre dernier. L’escrime reste néanmoins tout près de lui. “Une nouvelle aventure m’attend, a-t-il indiqué. Récemment diplômé en tant que maître d’armes, je suis excité à l’idée de me développer dans ce domaine fascinant”.

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Mandy François-Élie : « Le saut en longueur, c’est un challenge » https://www.sportmag.fr/mandy-francois-elie-le-saut-en-longueur-cest-un-challenge/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=mandy-francois-elie-le-saut-en-longueur-cest-un-challenge https://www.sportmag.fr/mandy-francois-elie-le-saut-en-longueur-cest-un-challenge/#respond Tue, 11 Apr 2023 11:00:26 +0000 https://www.sportmag.fr/?p=127753 Triple médaillée paralympique, la sprinteuse Mandy François-Élie se prépare activement pour les championnats du monde de para-athlétisme (8-17 juillet). Pour la première fois, elle tentera de décrocher une médaille également au saut en longueur. Sa coach, Sylvie Talmant, l’accompagne dans cet entretien.  Comment vous préparez-vous pour les championnats du monde de para-athlétisme de Paris ?  […]

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Triple médaillée paralympique, la sprinteuse Mandy François-Élie se prépare activement pour les championnats du monde de para-athlétisme (8-17 juillet). Pour la première fois, elle tentera de décrocher une médaille également au saut en longueur. Sa coach, Sylvie Talmant, l’accompagne dans cet entretien. 

Comment vous préparez-vous pour les championnats du monde de para-athlétisme de Paris

Mandy François-Élie : Je me prépare pour le 100, 200 m et le saut en longueur. J’ai un stage de prévu.

Sylvie Talmant : Durant cette semaine de stage, la dose d’entraînements va être un peu plus élevée. Cela sera une grosse semaine de préparation avant les championnats du monde. Après, on partira sur un petit cycle de compétition. Le 29 avril à Talence et le 13 mai à Maisons-Alfort. Ce sont des meetings sans enjeux. Derrière, les séances seront plus en qualités et moins en quantités.

Il y a 10 ans, vous étiez sacrée championne du monde à Lyon (sur 100 et 200 m). Cela serait beau de récidiver ces performances, une fois de plus en France, mais cette fois-ci à Paris… 

MF-E : Pour moi, cela ne change pas grand-chose (sourire). Mais oui, c’est vrai, cela ne nous rajeunit pas (rire).

ST : Mandy, c’est tellement une compétitrice, qu’elle soit à Paris, à Lyon ou même dans son jardin. Pour elle, dès qu’il y a un stade de compétition, il faut gagner.

Comment percevez-vous votre évolution ? 

MF-E : Avant, je piétinais du pied droit (Ndlr : elle est atteinte d’hémiplégie du côté droit). Maintenant, ce n’est plus le cas. Ma technique a évolué.

ST : Elle a pris conscience qu’il y avait des choses à améliorer dans son handicap. À force de travail, d’exercices, elle a bien progressé. Elle travaille comme n’importe quel sportif.

Depuis 10 ans, vous êtes toujours médaillée et performante sur les grands événements. Comment parvenez-vous à garder un tel niveau face à la concurrence ? 

MF-E : C’est dans la tête.

ST : Mandy a une force de caractère qui la fait se transcender sur des compétitions. La concurrence a tellement évolué. Il y a 10 ans, Mandy survolait l’épreuve tandis que maintenant, c’est moins le cas. Elle a une capacité à encaisser, mais elle a le défaut de son handicap qui fait qu’elle est très vite fatigable. On arrive à doser la quantité et la qualité qu’il faut pour qu’elle puisse encore performer.

Dans ces championnats du monde, vous visez quel métal Mandy ?

MF-E : L’or bien sûr !

ST : On ne va pas y aller pour faire du tricot ou planter des choux (rire). On vise forcément la plus haute marche même si la concurrence va être difficile.

Sur quelle distance (100 ou 200m) vous vous sentez la plus à l’aise ? 

MF-E : Le 200 m.

ST : Sur cette distance, les athlètes partent en décaler. Elle n’a pas ses adversaires à côté d’elle. Sur le 100 m, il faut encore s’adapter là-dessus, le fait de partir sur la même ligne. Mandy a un départ explosif, elle part bien devant. Mais après ses concurrentes reviennent forcément sur elle, et dans ce cas-là, elle a tendance à se désunir. C’est encore un peu compliqué.

Qu’espérez-vous sur le saut en longueur Mandy ? 

MF-E : Je viens de commencer cette épreuve. J’avais envie de me dépasser. C’est un challenge.

ST : Elle n’a pas encore réalisé de grands championnats dans cette discipline. Elle voit que cela marche et qu’elle peut aller chercher une médaille. Cela permet aussi, à l’entraînement, de travailler autre chose et de renforcer ses qualités en course. Mandy “s’amuse” sur le saut en longueur, car c’est nouveau pour elle. Cela lui permet de faire d’autres exercices. L’an passé, lors des championnats de France, avec la performance qu’elle a réalisée, elle était numéro 2 mondial. C’est aussi pour cela qu’on insiste un peu. On va tout faire pour que cela soit un super challenge.

Les Jeux paralympiques de Paris avancent à grands pas…

ST : C’est l’apothéose de sa carrière. Elle dit qu’elle aimerait arrêter ensuite, mais on verra ce que cela donne. L’objectif est avant tout de finir une boucle devant son public.

Ces Jeux seront donc les derniers de votre carrière ? 

MF-E : Peut-être, peut-être pas.

ST : Elle avait déjà qu’elle arrêterait après les Jeux paralympiques de Tokyo (rire). C’est bien qu’elle parte faire ces Jeux avec cet état d’esprit. Mandy a 33 ans. C’est jeune et en même temps, on sait que la fin de carrière est bientôt là. Elle a aussi une vie professionnelle, une vie de femme à construire. Il faut aussi voir la vie autrement qu’avec uniquement le sport. La question se posera après la fin des Jeux.

En parallèle de votre carrière, qu’est-ce-que vous faites comme métier ? 

MF-E : Je ne fais rien. Le sport, c’est ma vie. Après, il y a l’armée des champions…

ST : L’armée des champions va l’accompagner en la formant et en l’accompagnant pour qu’elle puisse y rester après sa fin de carrière. On est en train de voir ensemble ce qu’elle pourrait faire avec elle.

Quelle relation entraîneure-athlète entretenez-vous ? 

MF-E : Des fois cela se passe bien, des fois pas (rire).

ST : On a une relation très fusionnelle (sourire). Mandy je l’accompagne au quotidien, aussi bien à l’entraînement que dans sa vie tout court. Parfois quand on doit mettre des choses au point, cela la dérange, elle a du mal à exprimer ce qu’elle ressent. Dans ces cas-là, elle se renferme. On parle de tout ensemble, on ne se cache rien donc on met rapidement les choses à plat. On sera toujours proche l’une de l’autre, même après la fin de sa carrière.

Propos recueillis par Séverine Bouquet

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Ronan Pallier : « Je vise une médaille sur les Mondiaux » https://www.sportmag.fr/ronan-pallier-je-vise-une-medaille-sur-les-mondiaux/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=ronan-pallier-je-vise-une-medaille-sur-les-mondiaux https://www.sportmag.fr/ronan-pallier-je-vise-une-medaille-sur-les-mondiaux/#respond Thu, 16 Feb 2023 11:00:00 +0000 https://www.sportmag.fr/?p=124002 Spécialiste du saut en longueur, Ronan Pallier vise le podium lors des championnats du monde de para athlétisme à Paris. Le médaillé de bronze aux Jeux paralympiques de Tokyo s’est confié sur sa préparation, sur sa longévité au plus haut niveau et sur le développement du handisport.   Comment vous préparez-vous pour les championnats du monde […]

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Spécialiste du saut en longueur, Ronan Pallier vise le podium lors des championnats du monde de para athlétisme à Paris. Le médaillé de bronze aux Jeux paralympiques de Tokyo s’est confié sur sa préparation, sur sa longévité au plus haut niveau et sur le développement du handisport.  

Comment vous préparez-vous pour les championnats du monde de para athlétisme ? 

Je fais actuellement beaucoup d’entraînements pour que mon corps soit prêt pour cette échéance-là. J’ai fait un stage à La Réunion en décembre pendant deux semaines. Je vais bientôt partir à Dubaï durant quinze jours où j’effectuerai un meeting. J’enchaîne en allant au Maroc ensuite. Je ne reviendrai en France que le mois prochain. À l’étranger, je vais surtout réactiver mes chaînes musculaires et travailler l’explosivité. On va se baser sur la vitesse. Quand je serai de retour en métropole, on reviendra sur des séances lourdes. Au mois d’avril, je repars à La Réunion. Ensuite, on enchaînera les meetings en Italie. Au mois de mai, d’autres compétitions sont prévues. Au mois de juin, je serai prêt.

Est-ce que vous avez des pépins physiques en ce moment ?  

C’est plutôt positif. Après, les blessures font partie de la vie d’un athlète. Mais elles doivent être enlevées dans la psychologie mentale. C’est mieux de ne pas y penser parce que ça peut amener des conséquences derrière. Aux Mondiaux, j’espère arriver au meilleur de ma forme. Même à 120 %. Ils sont importants pour se qualifier aux Jeux de Paris. Avant ces Jeux, il faut tout préparer. Il faut passer par des phases, par des paliers pour y accéder. Il faut aussi faire attention à sa nourriture et aux gens qui nous entourent. Plus les échéances arrivent, plus les abeilles viennent vers le miel. Être athlète de haut niveau, que pour une saison ou deux, être champion du monde ou champion d’Europe, ce n’est pas ça. La vraie carrière, c’est de pérenniser ses performances tous les ans.

Quel est votre objectif dans ces championnats ?

Si on n’y va pas pour jouer une médaille, ça ne sert à rien de s’entraîner autant. Je souhaite vraiment en avoir une. C’est synonyme d’un devoir accompli. Ces championnats sont aussi un levier pour l’échéance d’un an après. Le fait que ce soit à Paris va nous permettre d’avoir une organisation. On va pouvoir anticiper des paramètres auxquels on ne pensait pas et ainsi bien préparer les Jeux.

« À Paris, ce qui sera différent, c’est que les gens vont s’intéresser, médaille ou pas »

À 52 ans, vous évoluez toujours au plus haut niveau et vous continuez de gagner des médailles. Comment expliquez-vous cette longévité ? 

L’envie. Je me fais plaisir dans le sport. Même lorsque j’arrêterai le plus haut niveau, je continuerai toujours à en faire. Pratiquer du sport a toujours été un jeu pour moi. Le plus haut niveau demande de la rigueur et de l’adversité. C’est ça que j’aime. Je n’ai pas de creux au niveau sportif. Je n’ai pas l’âge de mon corps. Même si j’ai plus de 50 ans, mon corps en a plutôt 35. Je pratique mes séances d’entraînement quasiment comme les valides. Si je sens le moindre gène, j’arrête tout de suite. J’écoute davantage mon corps. C’est plus un travail qualitatif que je fais et moins de quantité.

Vous êtes médaillé de bronze aux Jeux de Tokyo en saut en longueur. Avec du recul, que retenez-vous de cette médaille ? 

C’était un peu une surprise. On n’avait pas forcément misé sur moi. Mais dans ma tête, j’étais sûr de faire quelque chose. Ce n’était pas plus mal pour moi d’arriver en mode outsider plutôt que leader. Les adversaires savent désormais qui je suis. Ils savent la façon dont je m’entraîne. C’est bien de montrer qu’on n’a pas peur non plus des autres.

Est-ce que cette médaille paralympique a chamboulé quelque chose en vous ou la perception du sportif que vous êtes ?

J’avais déjà eu une médaille (Ndlr : de bronze) aux Jeux de Pékin en 2008. Elle était collective, c’était dans un relais 4x100m. 13 ans après, j’arrive à décrocher une nouvelle médaille. Ce qui intéresse les gens, ce sont les performances individuelles. Personne n’avait pris en compte les relais que j’ai pu faire. Depuis que je l’ai eu de manière individuelle, c’est l’explosion. À cause du fait que le monde du handisport a évolué, des médias… On a désormais une meilleure visibilité et des demandes de partout. C’est le revers de la médaille d’être sollicité. Il faut savoir gérer ça et rester concentré en se disant qu’on est athlète avant tout. On est mis en avant un jour et le lendemain, on n’existe plus. Mais avant tout, une récompense, c’est collectif. C’est celles des entraîneurs, des préparateurs physiques, de ceux qui me suivent au quotidien. Elle m’a aussi amené un apport financier. Je ne suis pas professionnel donc c’est bien, c’est gratifiant d’avoir aussi des partenariats. À Paris, ce qui sera différent, c’est que les gens vont s’intéresser, médaille ou pas.

Les Jeux paralympiques de Paris seront doublement importants pour vous, car vous avez annoncé qu’ils seront les derniers de votre carrière. Comment les abordez-vous mentalement ?  

Je vis au jour le jour. Je me dis que je serai dans une compétition, avec du monde… Les stades seront sûrement complets. Cela sera la fin de ma carrière, il y aura de l’émotion. Mais j’y pense sans y penser. C’est quand j’y serai que j’y penserai davantage. Je vais vraiment me focaliser sur la compétition. C’est l’après qui sera plus compliqué. En 2008, j’avais dit que je voulais arrêter aussi. Vous voyez ce que ça peut faire ! (rire) De toute manière, je continuerai à faire de l’athlétisme. S’ils me proposent, suivant mes performances, de faire des compétitions, je dirais oui. Je vais mettre moins d’intensité à mes entraînements donc il y aura forcément des pertes de qualité.

« C’est bien de prendre les brides, mais si c’est pour lâcher les chevaux plus tard, ça ne sert à rien »

Vous pouvez donc poursuivre votre carrière après ces Jeux ? 

Je n’arrêterai pas le sport, ni de sauter. Je continuerai en mettant de côté les compétitions de haut niveau. Je n’y penserai plus, en tout cas, moins. Je ne peux même pas dire quand est-ce que je m’arrêterai officiellement. Je dis 2024, mais on pourrait toujours m’appeler pour des championnats d’Europe l’année suivante. Il faut juste que la Fédération soit intéressée. Ce n’est plus moi qui vais prendre la décision de me préparer pour ça. S’ils estiment que je vaux quelque chose au plan mondial et qu’ils m’appellent, je serai à leur disposition.

Après les Jeux paralympiques de Paris, est-ce que vous vous engagerez dans le monde sportif ? 

J’espère que je pourrai développer le sport pour les déficients visuels (Ndlr : Ronan Pallier est atteint de rétinite pigmentaire). Dans ma catégorie, je suis tout seul. Si on veut vraiment construire quelque chose au niveau français en rapport avec les athlètes handisport, je pense qu’il faut faire appel à des personnes bien concernées et qui connaissent ce monde-là.

Pour Paris 2024, il y a beaucoup de choses promises. Une fois que les Jeux sont terminés, ça disparaît. Ça s’estompe très vite au bout de deux ans. Certains projets tombent à l’eau. Non. Il faut continuer derrière justement. C’est bien de prendre les brides, mais si c’est pour lâcher les chevaux plus tard, ça ne sert à rien. Je pense que ça va être un peu ça. Il y a beaucoup d’engouement, mais je ne suis pas sûr qu’il y aura de la rigueur derrière.

Il faudra des grosses performances des Français pour donner l’envie aux jeunes. Il y a un problème au niveau du développement du handisport même si le ministère des Sports fait tout pour. Il y a très peu d’offre, je trouve, et de la demande, encore moins. À la sortie de ces Jeux, j’espère que j’aurai donné envie à des jeunes de vouloir courir et sauter.

Comment les instances pourraient développer davantage le handisport selon vous ? 

En octobre, la journée paralympique sur la place de la Bastille à Paris a amené beaucoup de monde. Les gens se sont intéressés. Je pense qu’on doit en faire davantage. J’espère qu’il y aura des manifestations comme celle-là avant l’été et les championnats du monde. Il faut mobiliser davantage de personnes pour que cela bouge. Il faudrait deux à trois événements dans l’année.

Vous êtes athlète, mais aussi chargé de mission pour l’accessibilité à la Semitan (Ndlr : transports en communs de l’agglomération nantaise). 

Tout à fait. Je travaille pour eux concernant l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite. J’ai un contrat qui me permet de m’entraîner, de partir en stage, et de concourir. Il me libère totalement. Quand je suis dans l’entreprise, je redeviens salarié, “Ronan Pallier à la Semitan”. À la fin des Jeux, je continuerai peut-être ce métier. Je peux me mettre à la retraite à la Semitan et ensuite me consacrer à d’autres projets. Comme j’ai une invalidité, je peux partir plus tôt, à 55 ans. On verra.

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Escrime : Un Grand Prix de Turin en or pour Ysaora Thibus https://www.sportmag.fr/escrime-un-grand-prix-de-turin-en-or-pour-ysaora-thibus/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=escrime-un-grand-prix-de-turin-en-or-pour-ysaora-thibus https://www.sportmag.fr/escrime-un-grand-prix-de-turin-en-or-pour-ysaora-thibus/#respond Mon, 13 Feb 2023 14:00:07 +0000 https://www.sportmag.fr/?p=123836 Championne du monde en titre, la Française Ysaora Thibus a décroché sa première médaille d’or individuelle de la saison à Turin. Enfin la première victoire de la saison ! Dimanche, Ysaora Thibus a décroché sa première médaille d’or en Coupe du Monde. Impériale au Grand Prix de Turin, la Française va chercher un beau succès. […]

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Championne du monde en titre, la Française Ysaora Thibus a décroché sa première médaille d’or individuelle de la saison à Turin.

Enfin la première victoire de la saison ! Dimanche, Ysaora Thibus a décroché sa première médaille d’or en Coupe du Monde. Impériale au Grand Prix de Turin, la Française va chercher un beau succès. La championne du monde décroche ainsi son quatrième succès en carrière sur le circuit international. Justement, elle s’était déjà imposée en Italie en 2020. Durant le week-end, elle n’a jamais concédé plus de neuf touches, lors de chacune de ses oppositions. Alina Polosiuk, en demi-finale, n’a rien pu faire (15-6). En finale, l’Italienne Erica Cipressa n’a pas pu faire mieux que les autres concurrentes, pour s’incliner 15-9 face à l’escrimeuse tricolore.

Tête d’affiche de l’équipe de France

Championne du monde en titre, la fleurettiste confirme encore son statut de figure de proue de l’escrime bleu-blanc-rouge. Il y a un mois, Ysaora Thibus avait décroché la troisième place au Challenge international de Paris. Grâce à son expérience, l’escrimeuse de 31 ans s’avance évidemment comme une pièce maîtresse du collectif français en vue des Jeux à domicile. Lors de la dernière olympiade, à Tokyo, elle décroche la médaille d’argent en fleuret par équipes. Deux ses coéquipières étaient aussi en lice à Turin. Avec un top 10 à la clé pour Pauline Ranvier, qui se classe 9e. De son côté, Anita Blaze termine 34e.

Les Bleu(e)s au combat partout ailleurs

Si les épéistes masculins n’étaient pas au front, toutes les autres disciplines étaient engagées durant le week-end. A Turin, encore, Maxime Pauty prend la 8e place. Il devance Enzo Lefort (19e) et Pierre Loisel (28e). À la Coupe du monde de sabre de Tashkent (Ouzbékistan ), la France passe près du podium, avec Sara Balzer (6e) et Margaux Rifkiss (7e) qui se glissent dans le top 10. Manon Apithy-Brunet se classe 34e. Leurs homologues masculins du sabre étaient à Varsovie. Boladé Apithy (6e) et Sébastien Patrice (11e) se sont mis en avant. Pour trouver une autre médaille française, il faut regarder du côté de Barcelone. Sur la Coupe du Monde d’épée féminine, Auriane Mallo s’empare du bronze. Un très beau résultat pour la tricolore. Deux de ses compatriotes se classent dans le top 15. Marie-Florence Candassamy est 9e, Aliya Luty prend la 14e place.

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Nicolas Brignone : « Exploser tous les chronos ! » https://www.sportmag.fr/nicolas-brignone-exploser-tous-les-chronos/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=nicolas-brignone-exploser-tous-les-chronos https://www.sportmag.fr/nicolas-brignone-exploser-tous-les-chronos/#respond Fri, 03 Feb 2023 16:00:32 +0000 https://www.sportmag.fr/?p=123211 Absent des compétitions depuis les Jeux de Tokyo, Nicolas Brignone a effectué son retour au mois de janvier. Déjà très en forme, le para-athlète néo-calédonien a les Mondiaux de Paris dans le viseur. Nicolas, vous avez effectué votre retour à la compétition au mois de janvier. Comment ça s’est passé ? Nicolas Brignone : Je reviens […]

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Absent des compétitions depuis les Jeux de Tokyo, Nicolas Brignone a effectué son retour au mois de janvier. Déjà très en forme, le para-athlète néo-calédonien a les Mondiaux de Paris dans le viseur.

Nicolas, vous avez effectué votre retour à la compétition au mois de janvier. Comment ça s’est passé ?

Nicolas Brignone : Je reviens d’Australie où j’ai effectué deux meetings sur piste et un 10km sur route. Je n’avais pas fait de compétition depuis les Jeux paralympiques de Tokyo 2021. C’est un retour très positif. En janvier, en général, on n’a pas encore la forme, les chronos ne sont pas encore les meilleurs. Mais là, je n’ai jamais été aussi bon sur un mois de janvier. Ça s’annonce très bon pour la suite.

Vous l’avez dit, vous étiez absent des compétitions depuis les Jeux de Tokyo. Sur quoi vous êtes vous focalisé durant cette période ?

NB : Effectivement, je n’ai pris part à aucune compétition en 2022 après avoir perdu mon grand frère, juste avant mon départ pour les championnats de France. C’était une année très compliquée, même si j’ai continué à m’entraîner. On avait pas mal de choses à bosser, puisque je suis l’un des plus lourds de ma catégorie. Il fallait que je travaille beaucoup au niveau du départ avec un chariot, comme les valides, avec un poids prédéfini dessus. Depuis mon retour d’Australie, on retravaille un peu le foncier.

« J’ai envie de le faire pour mon grand frère »

Vous vous préparez notamment pour les championnats du monde 2023, qui auront lieu à Paris. Quel va être le programme d’ici là ?

NB : L’objectif est d’être dans le top 8 mondial sur le plan des chronos. Pour le moment, je suis dans les clous, même si ce n’est qu’un début de saison. L’entraînement ça paye, mais ce qui fonctionne le plus ce sont l’expérience et les compétitions. L’Australie a été une grosse entrée en matière, j’ai senti mon niveau monter d’un cran. J’enchaîne avec Dubaï, puis j’aurai un mois et demi de battement avant de reprendre les compétitions avec la Suisse et les championnats de France. Le but principal est d’exploser tous les chronos et de voir comment je me situe par rapport à la concurrence.

Que représente cette échéance des Mondiaux à Paris pour vous ?

NB : Pouvoir courir dans son pays, c’est une grande fierté. Je vais tout faire pour pouvoir être au mieux de ma forme et pouvoir me surpasser lors de ces championnats du monde. Pour moi, c’est un petit peu un rêve, car la première fois que je me suis qualifié pour des Mondiaux, c’était en 2013 à Lyon. J’étais débutant à l’époque et dix ans plus tard, j’aimerais me surpasser et aller chercher une médaille. J’ai envie de briller pour que ce soit une revanche pour moi, pour mes proches. J’ai envie de le faire pour mon grand frère.

Ces Mondiaux sont-ils une préparation grandeur nature un an avant les Jeux paralympiques à Paris ?

NB : C’est un échauffement ! C’est vraiment une répétition, d’autant qu’on devrait avoir les mêmes adversaires sur les Mondiaux et sur les Jeux. Derrière, on aura un an pour peaufiner certains réglages et corriger les points faibles. Si je suis qualifié, je vais rester plus de deux mois et demi en France. Je sais qu’à l’approche de Paris 2024, je ferai la même chose pour être fin prêt.

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Voile : Clap de fin pour la Route du Rhum 2022 https://www.sportmag.fr/voile-clap-de-fin-pour-la-route-du-rhum-2022/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=voile-clap-de-fin-pour-la-route-du-rhum-2022 https://www.sportmag.fr/voile-clap-de-fin-pour-la-route-du-rhum-2022/#respond Thu, 08 Dec 2022 14:00:40 +0000 https://www.sportmag.fr/?p=119802 Depuis le mercredi 7 décembre à 18 heures, la 12e édition de la Route du Rhum est officiellement terminée. Cinq marins ne sont pas arrivés à temps. À la fin, il n’en reste plus que cinq. La Route du Rhum – Destination Guadeloupe est fermée depuis ce 7 décembre (18 heures). Passé cette date, les […]

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Depuis le mercredi 7 décembre à 18 heures, la 12e édition de la Route du Rhum est officiellement terminée. Cinq marins ne sont pas arrivés à temps.

À la fin, il n’en reste plus que cinq. La Route du Rhum – Destination Guadeloupe est fermée depuis ce 7 décembre (18 heures). Passé cette date, les marins restants en mer n’intégreront pas le classement officiel de la course, remportée par Charles Caudrelier. Cinq skippers parmi les 138 au départ sont hors temps. Le dernier à avoir franchi la ligne d’arrivée est le Guadeloupéen Keni Piperol (Class40), le 5 décembre dernier.

Cinq hors délais

Compte tenu de l’abandon de Daniel Écalard (SOS Pare-Brise +), cinq marins de la catégorie Rhum Mono sont encore sur la route. Guy Pronier (Terranimo), Fabio Gennari (Bella Donna – Race For Pure Ocean), Remy Gerin (Faiaoahe), Arnaud Pennarun (Viabilis – Pen Duick III & ACH pour les enfants de Robert Debré), Jean-Sébastien Biard (JSB Déménagements).

Le premier de la flotte, Guy Pronier, échoue à 74 milles de l’arrivée lorsqu’il était 18 heures. Les autres skippers sont à plus de 250 milles de Pointe-à-Pitre. Le dernier, Jean-Sébastien Biard, est actuellement à moins de 600 milles de la fin. Pour sa première participation à l’événement, le Malouin réalise une performance hors du commun avec son voilier personnel (un First 42, vieux de 28 ans), lui qui n’a jamais passé plus de 48 heures seul en mer.

103 bateaux à temps

La catégorie Ultim a réussi le score parfait en ayant autant de partants que d’arrivants (8). Les Ocean Fifty réalisent un bon bilan avec six trimarans de 50 pieds à l’arrivée et deux abandons, l’un pour blessure au départ (Sam Goodchild), l’autre suite à un chavirage (Thibaut Vauchel-Camus). Cinq Rhum Mutli ont stoppé leur course et douze ont franchi la ligne d’arrivée. La classe Imoca dresse un score positif, avec 34 bateaux classés sur les 38 engagés. Les Class40 ont connu bon nombre d’abandons (18 sur 55 partants). Les skippers restants devraient arriver en fin de semaine si les conditions météorologiques et de vent le permettent.

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Voile : La Transat Jacques Vabre 2023 se dévoile https://www.sportmag.fr/voile-la-transat-jacques-vabre-2023-se-devoile-2/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=voile-la-transat-jacques-vabre-2023-se-devoile-2 https://www.sportmag.fr/voile-la-transat-jacques-vabre-2023-se-devoile-2/#respond Wed, 07 Dec 2022 11:00:31 +0000 https://www.sportmag.fr/?p=119698 En octobre 2023, la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre fêtera ses trente ans au Havre avant de rejoindre la Martinique. Trente ans, c’est sans doute pour la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre, le plus bel âge de la vie. Un anniversaire qui sonne comme celui de la maturité et de tous les possibles.  […]

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En octobre 2023, la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre fêtera ses trente ans au Havre avant de rejoindre la Martinique.

Trente ans, c’est sans doute pour la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre, le plus bel âge de la vie. Un anniversaire qui sonne comme celui de la maturité et de tous les possibles.  Un anniversaire qu’ont déjà coché sur leur agenda près de 100 tandems dans les trois classes ouvertes : IMOCA, Ocean Fifty et Class40. Pour sa 16e édition, la plus longue des transats sera encore une fois une grande fête populaire au Havre, port historique de départ depuis 1993. Et après une régate de haut niveau entre la Normandie et la Martinique sur trois parcours de longueurs distinctes, les arrivées groupées à Fort-de-France promettent un véritable festival.

La Transat Jacques Vabre, un événement bi-annuel bien ancré dans le calendrier de la course au large. Une course majeure qui a trouvé en Normandie son giron naturel et au Havre, premier port caféier de France, son point de départ historique depuis 1993. Dès le 20 octobre, date d’ouverture du village, une grande fête s’annonce autour du bassin Paul Vatine avant le grand départ le 29. Un rendez-vous populaire qui n’empêchera pas la Route du café de s’interroger sur son empreinte environnementale.

Un trentième anniversaire très attendu

Pour tenir compte des différences de potentiel des trois classes, la direction de course travaille sur l’élaboration de trois parcours différents. Cette innovation testée en 2021 doit garantir des arrivées groupées en Martinique, gage d’une fête totale et d’une exposition médiatique maximale pour tous les concurrents. Les Class40 resteront en Atlantique Nord avec tout de même plus de 4500 milles à parcourir, ce qui fait bien de la Route du Café la plus longue des transats. Quant aux Ocean Fifty et IMOCA, ils feront un crochet par l’Atlantique Sud avec deux passages du Pot au noir à la clef et près de 6000 milles devant les étraves.

Autant d’éléments qui font de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre un événement unique en son genre. Une course majeure dont les partenaires historiques, la ville du Havre et le groupe JDE (dépositaire de la marque Jacques Vabre) sont aussi les organisateurs. Ils pourront s’appuyer sur la Région Normandie et pour la deuxième année consécutive sur la Martinique, terre d’origine du café en Amérique qui attend les marins à partir de la mi-novembre.

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